Résumé ― Les phosphopeptides issus de la caséine sont prétendus augmenter l'absorption intestinale du calcium. Une étude de 50 jours a été effectuée sur des porcs âgés de

Centre national de Recherches zootechniques, 78-Jouy-en-Josas Institut national de la Recherche agronomique SOMMAIRE L'expérience a porté sur I7 porcs en croissance, ayant reçu une dose orale de 32 P, soit sous forme de phosphate disodique, soit sous forme de son de blé irradié. Les fèces et l'urine ont été collectées pendant 6 jours après le repas marqué et des prélèvements de sang ont été effectués pour l'étude cinétique de l'absorption intestinale. Le coefficient d'utilisation digestive réelle du phosphore a atteint en moyenne 71 , 0 p. 100 pour le phosphate disodique et 37 , 5 p. 100 pour le son de blé. L'hydrolyse des phytates semble se produire principalement dans l'estomac. Le maximum de radioactivité plasmatique a été obtenu au bout d'une heure pour le phosphate disodique et au bout de 4 heures pour le son de blé, dont le phosphore est beaucoup plus lentement absorbé. La valeur du maximum de radioactivité plasmatique (p. 100 de la dose administrée) ne peut être employée comme critère de l'intensité de l'absorption du phosphore. L'efficacité de la rétention du phosphore absorbé est plus faible pour le son de blé (6 1 , 3 p. 100) que pour le phosphate disodique (7 6, 1 p. 100). L'interprétation de cette différence est basée sur l'hypothèse selon laquelle la simultanéité de l'absorption du phosphore et de l'absorption du calcium serait un facteur favorable à la rétention osseuse maximale du phosphore absorbé. Mis à part les expériences de M OORE et T YLER (1955) sur le Porc, la plupart des

P absorption and retention was two times higher in + D pigs than in -D animals (balance technique), and tibia X-ray pictures showed a lower bone density with the -D diet than with the + D diet. Surprisingly, vit. D supplementation had no effect on either of the mucosal enzymes (phytase and alkaline phosphatase). It may be concluded that vit. D improves phytate-P absorption via a mechanism which does not involve an increase in the activity of the intestinal phosphatases.Introduction.

Centre national de Recherches zootechniques, I. N. R. A., ., 783-50 Jol l y C i l Josas RÉSUMÉ Des bilans minéraux (l', Ca, Mg, lv, Na) ont été effectues sur 6 agneaux de 2 S kg consommant seulement de l'ensilage de maïs (3 ,8 g de Ca et 2,1 g de l' par lcg de matière sèche) enrichi en urée mais sans complément minéral. Les pcrtes fécales endogènes de phosphore ont été déterminées par la méthode de dilution isotopique. Le coefficient d'utilisation digestive réelle du phosphore a atteint 7 o p. I oo tandis que 34P. 100 seulement du calcium ont été absorlés (tabl. i). Les quantités journalières retenues étaient de o, 39 g pour le calcium et de o,zo g pour le phosphore, valeurs environ trois fois trop faibles pour une croissance de y o g par jour. De même, l'apport de sodium a été insuffisant. Les pertes fécales endogènes de phosphore ont représenté 66 p. too des pertes fécales totales, soit 3 6 mri par kri de roicls vif et par jour. Cette dernière valeur est normale pour un régime à base de fourrage grossier, puisque l'élimination endogène intestinale de P dépend de la quantité de salive sécrétée. Cependant, cette perte est supérieure au strict besoin d'entretien, estimé à Zà-3 o mg de I' par lcg et par jour pour ce type

No abstract

Vitamins are microelements which do not play a critical role in animal feed formulation, mainly because of their commercial availability in the synthetic form at relatively low prices (the cost of vitamin A in a feed supplemented to 10,000 IU/kg is about 30 centimes per 100 kg). Although real vitamin deficiencies are now overcome, the economic consequences of slight undersupply are not well known. Two experiments were carried out at the AEC experimental farm to study the hepatic storage of vitamin A in piglets. The first methodological study enabled to determine the dynamics of hepatic storage of vitamin A in the piglet and to appreciate the hierarchy of depletion. In the second experiment, lobe 3 of the middle lobe was chosen to study the hepatic storage of vitamin A according to the source and dosis.

Vitamins are microelements which do not play a critical role in animal feed formulation, mainly because of their commercial availability in the synthetic form at relatively low prices (the cost of vitamin A in a feed supplemented to 10,000 IU/kg is about 30 centimes per 100 kg). Some cereal by-products, like bran, exhibit a high phytase activity, which may enhance phytic P digestibility. This was studied in growing pigs given phytate-rich diets containing either wheat-(WB) or rye (RB)-bran. Two trials involving 12 animals each (6 treated, 6 controls) were carried out, one (WB trial) with a 15 p. 100 fine WB diet and the other (RB trial), a 20 p. 100 fine RB diet and their respective controls (WC and RC). The four diets (WB, RB, WC and RC) contained the same amounts of energy, protein, Ca (0.7 p. 100) and P (0.4 p. 100) and no organic P was added. Pigs were fed these diets for 3 (WB trial) or 8 weeks (RB trial) during which 10-day balance studies were performed. Then animals were slaughtered and bone samples collected.WB, WC and RC, in contrast to RB-fed pigs developed a P-deficiency as indicated by hypophosphatemia, hypophosphaturia, hyperhydroxyprolynuria and hypercalcemia. P from RB diet was better adsorbed (55 p. 100) and retained than that of the control diet (36 p. 100), but this « bran effect » was absent with the WB diet (37 p. 100 for both WB and control diets). Ca adsorption was the same for all diets, but Ca was better retained in rye bran-fed than in corresponding controls. Pigs fed both, rye or wheat, bran diets showed a higher bone bending moment (BM) and density than controls, the greatest effect occurring with rye bran (tibial BM

Deux expériences consécutives de bilans minéraux de 10 jours ont été effectuées sur 5 agneaux mâles pesant 30 kg environ et recevant un régime à base de pulpes de betterave et de manioc, pauvre en phosphore (i, 3 g par kg de matière sèche) et riche en calcium (io g par kg)_ La ration de base était enrichie en P provenant, soit du phosphate monosodique (aliment I), soit du phosphate monoammonique (aliment II). Un essai parallèle de dilution isotopique (après injection de 32 P) a été réalisé sur 4 animaux afin de déterminer les pertes endogènes fécales de P. Les pertes urinaires de P et de Ca sont toujours négligeables tandis que celles de Mg sont relativement importantes. Compte tenu de la quantité de phosphore fécal endogène (S g à 6o mg de P par kg de poids vif et par jour), le coefficient d'utilisation digestive réelle de P est de 6z p. ioo en moyenne pour les deux aliments. Cela indique une disponibilité intestinale du phosphore des phosphates de plus de 6 5 p. ioo, malgré la présence d'un excès de calcium alimentaire. L'utilisation digestive réelle du calcium est faible mais sensiblement plus élevée pour l'aliment II (21 p. l oo) que pour l'aliment 1 (14 p. 100). L'acidification due au phosphate monoammonique n'a pas d'effet négatif sur le métabolisme minéral puisque les bilans du calcium et du magnésium sont améliorés. L'efficacité biologique du phosphate mono-ammonique est donc au moins égale ou supérieure à celle du phosphate monosodique.