“…De nombreux•ses professionnel•les se saisissent ainsi de l'Internet et des réseaux sociaux numériques pour donner à voir, souvent au prisme d'une subjectivité assumée, les mondes du travail et leurs coulisses. On mentionnera, par exemple, les récits de vie au travail édités, à la faveur du pseudonymat, sur les plateformes de blogs par des policier•ères, des juristes, des médecins, des enseignant•es, des cadres, des employé•es(Connan, Le Saulnier et Verdier, 2016). En toute hypothèse, cette effervescence discursive et monstrative est le foyer d'une réappropriation du pouvoir de parler, mais aussi d'une réaffirmation des identités de métier, sur fond de crise de la représentation et de fragilisation des corps intermédiaires.Si la visibilité médiatique des groupes professionnels est de plus en plus façonnée et formatée par l'emprise de la communication, elle peut néanmoins constituer une vulnérabilité et se muer en épreuve.…”