La fibromatose desmoïde mammaire est une entité rare, mimant sur le plan clinique et échographique un cancer du sein. Seule l'histologie apportera le diagnostic en objectivant une prolifération de cellule fusiforme (fibro et myofibroblastique sans atypies nucléaires), agencée en faisceaux, mêlés à des bandes de collagène, sans composante épithéliale. Le diagnostic différentiel se pose essentiellement avec le carcinome métaplasique à cellules fusiformes. L’évolution est strictement locale, avec un grand pouvoir récidivant. L'exérèse chirurgicale complète avec des marges saines (jusqu’à 3cm) est le traitement de choix, la radiothérapie reste une option thérapeutique en complément de la chirurgie dans les exérèses incomplètes et en cas de récidives multiples. A travers notre cas et une revue de la littérature, nous essayerons de mettre le point sur le diagnostic de cette entité rare et de sa prise en charge puisqu'elle va conditionner le pronostic.
Décrite pour la première fois en 1926 par Abrikossoff, les tumeurs à cellules granuleuses (TCG) sont bénignes et uniques dans la grande majorité des cas. Les principales localisations sont la cavité orale, puis les tissus sous-cutanés de la tête et du cou et les seins. La pathogenèse a été longtemps débattue, après avoir proposé initialement une origine musculaire striée les études récentes sont en faveur d'une origine neurogène schwannienne confirmées par une étude immunohistochimique. Le traitement de la tumeur à cellules granuleuses est un traitement chirurgical, il permet un diagnostic de certitude par l'examen anatomo-pathologique de la pièce d'exérèse qui doit rechercher les limites d'exérèse et la présence de critères de malignité. Leur évolution est souvent favorable si la résection chirurgicale est complète. Nous rapportons ici le cas d'une tumeur d'Abrikossoff à localisation juxta axillaire et nous profitons de faire une revue de la littérature afin de mettre le point sur cette entité rare.
L'association pancréatite aigue et grossesse est rare mais non exceptionnelle, le diagnostic de la pancréatite au cours de la grossesse est difficile, vu la non spécificité de la symptomatologie et vu que très souvent les douleurs et les vomissements peuvent être rattachés à la grossesse elle-même pouvant ainsi être responsable du retard diagnostic L’échographie abdominale, qui est certes anodine pour le fœtus, ne permet pas de poser le diagnostic, par contre la TDM a une sensibilité, et une spécificité voisine de 100%, mais elle est irradiante elle n'est utilisable qu'au delà de 36SA et en post partum, et par conséquent l'IRM abdominale trouve tout son intérêt au 1er et au 2ème trimestre. Cependant la biologie reste plus spécifique et c'est essentiellement l’élévation de la lipasémie à partir de 3fois la normale, qui peut redresser le diagnostic. Le traitement consiste au 1er trimestre a une abstention thérapeutique et cholécystectomie au 2èmetrimestre, au 2ème trimestre: Cholécystectomie par cœlioscopie, au 3ème trimestre: Sphinctérotomie, et en post partum, la cholécystectomie s'impose. A travers nos 6 cas et une revue de la littérature nous soulignons les caractéristiques diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques de cette affection et nous invitons les praticiens à penser à la pancréatite chez toute femme enceinte avec douleur abdominales ce qui permettrait d’éviter les retards du diagnostic et d'améliorer le pronostic materno fœtal.
Le syndrome d'ogilvie ou appeler encore Pseudo-occlusion colique aiguë (acute colonic pseudo-obstruction), décrit par Sir William Ogilvie en 1948 et correspond à une dilatation aiguë du colon antérieurement sain, survenant en l'absence d'obstruction mécanique avec un diamètre cæcal > 9 cm, La symptomatologie correspond à celle d'une occlusion intestinale basse, d'installation rapide et l'imagerie fait d'ASP et de TDM abdominale permet de mettre en évidence la distension cæcale dont la mesure de son diamètre permet de prédire le risque de perforation. A travers notre cas et une revue de la littérature nous invitons les obstétriciens à ne pas méconnaitre ce syndrome car seul un diagnostic précoce permet de réduire le risque de perforation cæcale
L'association lymphome et grossesse est une situation rare, mais non exceptionnelle, relevant de la coïncidence. Le lymphome vient en 4ème position des cancers rencontrés chez la femme enceinte, La clinique est trompeuse et inconstante, le diagnostic reste histologique et on distingue 2 types: lymphome malin hodgkinien (LMH) et le lymphome malin non hodgkinien (LMNH). Malgré le contexte de véritable urgence hématologique, la décision d'initier ou de différer le traitement est délicate, influencée par le type de lymphome, son extension et sa localisation, la répercussion organique, le degré de maturation f'tale, les risques obstétricaux et les valeurs éthiques, culturelles et religieuses de la patiente. Le traitement consiste essentiellement à une chimiothérapie. Le LH durant la grossesse est relativement moins agressif et d’évolution plus favorable que le LMNH.
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