Summary
Can Russia be competitive inAgriculture?
Russian agriculture currently is not internationally cost competitive. Since the mid‐1990s Russia has imported large volumes of meat, while the grain trade has fluctuated in most years between small net imports and exports. Russia has, however, exported large quantities of key agricultural inputs, including 80 per cent of fertilizer output, mainly to EU countries. Research indicates that Russia has a comparative advantage in producing grain compared to meat, but also a comparative advantage in producing agricultural inputs compared to agricultural outputs. The expected real appreciation of the Russian rouble vis‐à‐vis Western currencies should further damage Russia's cost competitiveness in meat and grain, but this should be offset by modest productivity growth. An expected rise in consumer income, deriving from relatively high annual GDP growth of about 4–5 per cent, should also stimulate demand for meat imports. In spring 2003, Russia imposed tariff rate quotas on its imports of beef and pork, and a pure quota on imports of poultry. For other agricultural commodities, Russia is pushing in its WTO accession negotiations for allowable agricultural import tariffs that are higher than current levels. Taking these changes together, it is likely that Russia will continue as a big meat importer for about the next ten years–with tariff rate quotas probably determining the level of meat imports–and will become a moderate grain exporter.
L'agriculture russepourrait‐elle être compétitive ?
Actuellement, l'agriculture russe n'est pas compétitive. La Russie a importé de gros volumes de viande depuis le milieu des années 90, tandis que la balance des échanges de céréales oscillait entre les faibles excédents et les faibles déficits. Cependant, la Russie est grande exportatrice d'agro‐fournitures dont, en particulier, 80% de sa production d'engrais, principalement vers l'Europe. On montre ici que l'avantage comparatif de la Russie se situe dans les céréales plutôt que dans la viande et, surtout, dans les agro‐fournitures plutôt que dans les denrées agricoles. La remontée, à laquelle il faut s'attendre, du rouble vis à vis des devises occidentales, devrait encore diminuer la compétitivité de la Russie en matière de viandes et de céréales, ce qui devrait être compensé par des gains de productivité même faibles. La hausse attendue des revenus des consommateurs, engenderée par une croissance élevée du revenu national, de l'ordre de 4 à 5% par an, devrait aussi stimuler la demande de viande importée. Au printemps 2003, la Russie s'est dotée d'un système de droits sur ses importations hors quotas de viande de bæuf et de pore, ainsi que d'un quota d'importation pour les produits avicoles. En ce qui conceme les autres produits agricoles, dans le cadre des négociations relatives à son entrée dans l'OMC, la Russie s'efforce d'obtenir l'autorisation d'augmenter les taxes à l'importation par rapport à leur niveau actuel. Au total done, à un horizon de l'ordre de dix ans, il est probable q...