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La correspondance entre S. Freud et P. Federn compte environ cent cinquante cartes et lettres, essentiellement composée de lettres écrites de Freud à Federn entre 1905 et 1939, les lettres de ce dernier ayant été probablement détruites. Nous proposons une présentation analytique de ces lettres dans un ordre chronologique articulée aux thématiques ressortant de cette correspondance. Ces lettres sont centrées sur l'activité clinique de Freud-peu repérée voire absente des principales biographies-adressant régulièrement des patients à Federn. Elles révèlent notamment des aspects inconnus de la pratique de Freud en tant que consultant qui, selon le contexte, se révèle à la fois médecin, neurologue, psychosomaticien, avant d'assumer la seule fonction de psychanalyste. Quand il eut trente ans, en 1902, Federn lut l'Interprétation des rêves de Freud (1900) et fut d'emblée fasciné par l'importance de cet ouvrage. Médecin psychiatre, il finit par se tourner contre la volonté de son père vers la psychanalyse et en 1903 6 , il devient le quatrième adhérent de la Société psychologique du mercredi (Houssier, 2014), précédé seulement par Adler, Stekel, et Reitler. Il était un participant régulier de ce rendezvous original instauré chaque semaine chez Freud. Son absence lors de ces rencontres était tellement rare que Freud lui écrivit une fois : « c'est inouï que vous ayez manqué la réunion hier ! » (Weiss, 1966, p.145). 1 Ce texte est l'émanation d'un groupe de recherche sur la vie et l'oeuvre de Paul Federn. Remerciements au Collège International de l'Adolescence (CILA) pour son aide à la traduction des lettres de Freud.
Cet article s’attache à repérer la clinique de l’adolescence et ses résonances théoriques dans l’œuvre du créateur de la psychanalyse. Nous suivons la chronologie des Œuvres complètes de Sigmund Freud en explorant les incises du Tome 1, non sans situer le contexte professionnel de Freud au début de sa carrière, marquée par la théorie héréditaire de son temps. Alors qu’il n’a pas encore donné toute sa place à la sexualité infantile, sa quête d’une étiologie de la névrose passe par la caractère éruptif de l’adolescence, sollicitant les champs de la neurasthénie et ce qu’il nomme « l’hystérie d’occasion ».
Il s’agit d’interroger les résonances que peut avoir le travail du féminin à l’adolescence et celui de l’adoption. À la lumière d’une vignette clinique, l’auteur propose de lire un recours marqué au masochisme et des conduites d’attaque du corps à l’adolescence à la lumière d’une histoire de vie marquée par l’adoption. Cette dernière pourrait amplifier l’angoisse d’abandon et le conflit d’ambivalence inhérents à tout développement psychosexuel féminin.
À partir d’un cas clinique d’un enfant présentant une maladie neuromusculaire suivi au sein d’un service hospitalier spécialisé, et dans une perspective psychodynamique, l’auteur se propose d’appréhender les traces psychiques laissées par l’expérience d’une opération dénommée arthrodèse mais aussi celles qui se verraient ainsi réveillées, et ce aussi bien du côté de l’enfant que de ses parents. À la question des traces psychiques s’adjoint celle de leur effacement ou voilage.
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