Xerosicyos danguyi H. Humb. (Cucurbitaceae) is a Crassulacean acid metabolism (CAM) species native to Madagascar. Previously, it was shown that when grown under good water conditions, it is a typical CAM plant, but when water stressed, it shifts to a dampened form of CAM, termed CAM-idling, in which stomata are closed day and night but with a continued, low diurnal organic acid fluctuation. We have now studied the kinetics of some metabolic features of the shift from CAM to CAM-idling under severe water stress and the recovery upon rewatering. When water is withheld, there is a steady decrease in relative water content (RWC), reaching about 50%, at which point the water potential decreases precipitously from about -2 or -3 bars to -12 bars.Abscisic acid (ABA) increases sharply at about 75% RWC. Stomata close, which limits COz uptake, and there is a dampened diurnal organic acid fluctuation typical of CAM-idling. Throughout an extended stress period to 50% RWC, there is no change in chlorophyll, protein, and ribulose bisphosphate carboxylase activity compared with the well-watered plants. Despite the fact that the tissue was already in CAM, the stress is accompanied by an increase in phosphoenolpyruvate carboxylase (PEPc) mRNA, extractable PEPc activity, and PEPc protein (such that the specific activity remained approximately constant) and a decrease in the apparent KJPEP). It is not known if the changes in KJPEP) in response to drought are related to or are separate from the increases in PEPc protein and mRNA. The changes in Km(PEP) could be in response to the decreased endogenous levels of organic acids, but evidently are not an assay artifact. The increases in PEPc protein and mRNA appear to be related to the water-stress treatment and may result from the increased concentration of ABA or the decreased levels of endogenous organic acids. When rewatered, the metabolism quickly returns to the well-watered control typical of CAM.
L'article présente les résultats d'une étude conduite dans la zone sud-soudanienne du Burkina Faso, axée sur les pratiques agricoles paysannes. Il s'agit, en particulier, de l'impact exercé par la diminution de la durée de mise en jachère et par l'augmentation de la période d'exploitation des champs sur la dynamique des populations du karité, Vitellaria paradoxa. Afin de contribuer à la gestion durable de l'espèce, un inventaire exhaustif des karités a été mené dans des champs et des jachères de différents âges, au moyen d'un dispositif d'échantillonnage imbriqué. En outre, une enquête a été effectuée auprès des propriétaires de différentes parcelles pour mieux cerner les pratiques influençant la dynamique des karités. Les résultats montrent que les densités des karités adultes chutent notablement au sein des champs de plus de quinze ans. À l'inverse, les densités s'accroissent nettement avec l'âge des jachères. Les paysans n'épargnent pas les plantules lors des opérations culturales, ainsi le renouvellement des karités n'est-il guère assuré en champ et la dynamique de l'espèce y est donc régressive. En revanche, une abondante régénération s'installe quand la parcelle est laissée en jachère. Si le contexte écologique le permet, la pratique des longues jachères d'au moins quinze années est une bonne technique pour restaurer les parcs à karités. Dans les zones où de telles jachères sont impossibles à mettre en place, il est fortement conseillé aux producteurs de préserver quelques plantules dans leurs champs et de les entretenir afin d'amorcer le rajeunissement des parcs.
Article original Description of a morphological androdioecy and of a "heterostigmaty" for Sclerocarya birrea (A. Rich.
Le karité (Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn.) présente une importance sociale, culturelle, économique et alimentaire pour le Burkina Faso où il occupe la quatrième place dans les produits d’exportation. La pérennité de cette espèce dont les populations rurales sont tributaires, est compromise par de multiples phénomènes dont le manque de régénération, les pratiques culturales et la coupe abusive du bois pour satisfaire les besoins énergétiques. L’objectif de cette étude est de proposer des méthodes adéquates pour rajeunir les parcs à karité au Burkina Faso. Cinq sites de recherche ont été choisis suivant un gradient phytogéographique : Sobaka, Noumoudara et Kakoumana (secteur sud soudanien), Gonsé (secteur nord soudanien) et Bouria (secteur sub sahélien). Les essais effectués dans chaque parcelle choisie, ont comporté trois répétitions et 7 traitements, représentés par les différentes techniques de régénération (plantation, transplantation, semis direct libre, semis dans les buissons, régénération naturelle assistéeRNA-, induction de drageon, induction de pousse adventive). Les résultats indiquent que le taux de survie de la régénération naturelle assistée est audessus de 70% après deux années de suivi. Les plantations et les semis directs dans les buissons sont aussi des techniques efficaces pour la régénération/restauration des parcs à karité, avec respectivement des taux de survie de 13,33% et 6,67% dans le secteur sub sahélien, 12,22% et 6% dans le nord soudanien, et 55,56% et 25,33% dans le sud soudanien après la troisième année de suivi. En conclusion, la régénération assistée est la technique la plus efficiente pour restaurer les parcs à karité.
Inera Département Productions forestières 03 BP7047 03 Ouagadougou Burkina Faso
Description du sujet. Au Burkina Faso, le karité est une espèce hautement utilitaire conservée par les producteurs dans un système intégré d’utilisation des terres, dénommé parc agroforestier, dont la pérennité est menacée. Objectifs. Caractériser la structure des populations de karité afin de mettre en évidence les zones prioritaires pour la restauration. Méthode. Les sites d’étude, répartis selon un gradient climatique, sont au nombre de six. Des inventaires phytosociologiques ont été menés dans 10 parcelles permanentes de 2 500m² chacune par site, soit cinq parcelles dans des champs et cinq dans des jachères d’âges > 15 ans. Résultats. Il a été dénombré 41 espèces ligneuses réparties dans 30 genres et 16 familles. La structure des peuplements dans le secteur subsahélien est dégradée. Dans le secteur nord soudanien, la structure est caractérisée par une population de karité vieillissante dans les champs, alors que les jachères présentent un fort potentiel de régénération. Le sud soudanien est marqué par la prédominance des jeunes individus. Au premier stade, la régénération est importante mais elle disparait rapidement sous l’effet combiné de plusieurs facteurs mésologiques. Le secteur subsahélien et les champs dans le nord soudanien sont les sites prioritaires en termes de repeuplement des parcs à karité. Conclusions. Le karité doit faire l’objet de régénération assistée et de protection contre la coupe à l’échelle de son aire de distribution au Burkina Faso.
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