L'élevage pastoral joue un rôle prépondérant dans l'économie des pays de l'Afrique tropicale. Au Bénin, l'élevage, surtout celui du gros bétail, est essentiellement transhumant. De nombreuses études et rencontres scientifiques se sont consacrées à sa connaissance en vue de résoudre les difficultés qu'elle génère et de nombreuses dispositions réglementaires ont été adoptées dans ce même objectif. Le but de la présente étude est de faire un état des lieux de ces différents travaux afin d'en sortir les contraintes auxquelles ce système est confronté. Pour ce faire, plusieurs documents qui ont traité de la transhumance au Bénin et dans la sous-région Ouest Africaine ont été consultés. Les données obtenues ont été synthétisées. Ensuite, une caractérisation de la transhumance a été faite. L'outil utilisé est la triangulation. Il ressort de l'étude que les premiers écrits sur la transhumance datent de 1905. Les résultats ont également permis de voir qu'elle est confrontée à des problèmes d'alimentation, de variabilités climatiques, des textes règlementaires, de conflits et de disponibilités des infrastructures pastorales. Il ressort également que la transhumance demeure sous la forte influence des systèmes de culture surtout pendant la sécheresse. Mais la contribution des systèmes de culture demeure insuffisante.
La forêt communautaire de Kaodji au Bénin regorge d'importantes ressources biologiques, qui ne sont pas encore toutes bien connues. Cette étude examine les caractéristiques écologique et structurale de cette forêt. A cet effet, la diversité floristique a été estimée au moyen de 48 relevés floristiques effectués selon la méthode sigmatiste de Braun-Blanquet (1932) dans différentes strates forestières et d'indices de diversité. Des mesures dendrométriques, de distances et de pentes ont été effectuées en vue de déterminer le profil structural lié à chaque type de phytocénoses et celui topographique de la forêt de Kaodji. Cette forêt se remarque notamment par deux strates nettement indépendantes (indice de Jaccard < 0,45). Il s'agit de : (i) la savane arbustive ayant pour espèces dominantes, Combretum collinum et Daniella oliveri ; (ii) et la forêt claire marquée par Isoberlinia doka et Combretum collinum. Leurs richesses floristiques moyennes sont respectivement de 36 et de 49. Les indices de Shannon et l'équitabilité de Piélou montrent des valeurs relativement faibles (2,33 bits et 0,45 en savane et 2,69 bits et 0,48 en forêt claire). La répartition par classe de diamètre des arbres dans ces deux milieux présente l'allure d'un « J » renversé et s'ajuste au mieux à une fonction logarithmique. Sur le plan topographique, cette forêt présente un relief vallonné d'allure pittoresque pouvant constituer un site touristique en cas de conservation et d'aménagement.
RESUMEObjectif : L'étude a pour objectif d'étudier la distribution géographique et de réaliser la caractérisation phytoécologique des populations de rôniers (Borassus aethiopum) ainsi que leur caractérisation écologique dans la zone de transition. Méthode et résultats : Le géo-référencement de toutes les localités abritant le rônier a été fait à l'aide des informations reçues dans les Centres Communaux de Production Agricoles (CECPA). Les inventaires floristiques et forestiers ont été réalisés à travers 70 placeaux rectangulaire de 50 X 30 m dans trois communes des trois phytodistricts du secteur d'étude. B. aethiopum est plus distribué dans le district du Zou que dans les deux autres. Au total, 64 espèces ligneuses réparties en 25 familles sont inventoriées. Les groupes de relevé identifiés et caractérisés sont celui des champs et jachères ; celui des savanes boisées et celui des forêts galeries dégradées. Les paramètres floristiques et structuraux varient d'un groupement à l'autre. Ainsi, la richesse spécifique varie de 20 à 40 espèces, l'indice de diversité de Shannon de 1,89 à 5,49 bits, l'équitabilité de Pielou de 0,87 à 0,97 avec prédominance de la famille des Leguminosae. La densité des pieds adultes de B. aethiopum hectare oscille entre 77,78 et 132,89 tiges/ha et celle des pieds régénérés naturellement entre 1650 et 5236 tiges/ha. Quant à la surface terrière, elle est varié entre 26,47 à 29,55 m²/ha et le diamètre moyen de l'arbre est compris entre 33,72 et 37,64 cm puis la hauteur entre 8 et 18 m. Conclusion et application : L'étude a permis de montrer que l'habitat naturel de Borassus aethiopum est la savane et la galerie forestière ainsi que la diversité des groupes de relevé abritant le rônier. La régénération naturelle de cette espèce aurait été une contribution à l'augmentation de la diversité biologique (vu son importance dans l'écosystème) mais elle est soumise à une forte pression anthropique. Ceci nécessite des actions urgentes de conservations. La plantation de l'espèce devient une nécessité pour sa domestication afin de permettre une exploitation durable vu qu'elle va utilisée à une grande échelle comme armature végétale ABSTRACTObjective The study aims to investigate geographical distribution of Palmyra (Borassus aethiopum) populations, to accomplish its phytoecological as well as the environmental characterization in the zone of transition Methods and Results: The geo-referencing of all localities with the Palmyra was done using information received at the Community Centers Agricultural Production (CECPA. Floristic and forest inventories were carried out through 70 rectangular plots of 50 X 30 m in three municipalities of the three phytodistricts the study area. B. aethiopum was well distributed in the district of Zou than in the other two. A total of 64 woody species belonging to 25 families were inventoried. The identified and characterized groups of worth noting down were the fields and fallows; the wooded savannas and forests galleries. Floristic and structural parameters vary from on...
Objectives: Planning or construction works in urban areas are sources of floristic diversity degradation. This sturdy aims at evaluating the degree of erosion of phyto-diversity during the opening and enlargement of roads in Abomey-Calavi district. Methodology and Results: The methodological approach used comprises floristic inventories along the widened roads axes and the individual interviews of 100 surrounding households along these roads. After the data collection, the species richness and the types of usages frequency were calculated. Results reveal that during the implementation of the urban development plans, 544 individuals of 20 plant species were cut down on 13 widened road axes. These species were used by people for 4 different purposes (medicine (80.77%), shading (69.23%), food (53.85%), and wrapping (7.69%)). Conclusion et application : installation of facilities and urbanization of area are made at the detriments of vegetation cover and floristic diversity. They also affect the daily living of people who were only keeping in their surroundings the plant species that were useful. Reforestation of the district and the conservation of some plants spared by the works can help in reconstructing the plant diversity. This will give back to people, the plant resources required for their development.
Urbanization consist in a complex and deep human-driven environmental change that strongly impacts the ecology and evolution of living organisms, including pathogens, reservoir and vector species hence human health. Quantitative proxies of urban landscapes may be very useful to sum-up such a complexity and to guide fundamental and applied research as well as urban planning programs. Geographic Information Systems (GIS) provide landscape and uses metrics which can be investigated through multivariate analyses, thus providing pertinent synthetic landscape descriptors. As such, our study describes the fine-scale modelling of three urban neighborhoods of Cotonou city, Benin, using GIS, landscape metrics and Principal Component Analysis (PCA). Spatial variability between and within neighborhoods revealed different levels of variability, with elements differentiating the three areas from each other, while local neighbourhood-specific variations were also evidenced. We found that Cotonou landscapes are strongly influenced by their history, the natural environment in which they develop as well as the urban planning trajectories. This case study shows that PCA-analyzed of GIS-based metrics may be very relevant to describe and understand the variability of urban landscapes at different scales, thus constituting a valuable tool for urban management of African cities.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
hi@scite.ai
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
Copyright © 2024 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.