This article presents an innovative framework to evaluate participatory research. The framework, comprising both a methodology and a self-assessment tool, was developed through a participatory approach to knowledge production and mobilisation. This process took place over the last two years as we, a multidisciplinary team made up of researchers and community-based organisation members from the Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec, were building a scientific program on social injustices and participatory research. We argue that participatory research can help provide a university-community co-constructed response to epistemic injustices embedded within the processes of knowledge production. From our perspective, the mobilisation of knowledge from the university and the community, initiated at the earliest stages of the creation of a research team, is part of a critical approach to the academic production of knowledge. It also constitutes a laboratory for observing, understanding and attempting to reduce epistemic injustices through building bridges between team members. The article focuses on two dimensions of the framework mentioned above: (1) The methodology we established to build co-learning spaces at the crossroads of university and community-based organisations (recruitment of a coordinator to organise and facilitate the workshops, informal and friendly meetings, regular clarification of the process and rules of operation, time for everyone to express themselves, informal preparatory meetings for those who wanted them, financial compensation where required, etc.); and (2) A self-assessment tool available in open access that we built during the process to help academics and their partners engage in a reflexive evaluation of participatory research processes from the point of view of epistemic injustices. Throughout we pay particular attention to challenges inherent in our research program and our responses, and finish with some concluding thoughts on key issues that emerged over the course of two years’ research.
The focus of the article is on how knowledge is created, who creates knowledge, how knowledge is co-constructed, whose knowledge is excluded and how knowledge is being used to challenge inequalities and strengthen social movement capacity. This article grew from a fascinating conversation that the three of us had in Montreal in September of 2019. We decided to share our stories about knowledge and justice with a wider audience in part as a way for us to reflect further on the meaning of our initial conversation, but also to invite others into the discussion. Baptiste Godrie works in a research centre (CREMIS) affiliated with Quebec’s health care and social services system, Isabel Heck works with the anti-poverty organization Parole d’excluEs, both affiliated to universities, and Budd Hall works at the University of Victoria and is the Co-Chair of the UNESCO Chair in Community-Based research and social responsibility in higher education.
La recherche en santé mentale constitue un domaine dans lequel le monopole des chercheurs sur la production de la science est particulièrement fort. Mais c’est également un domaine de recherche où ce monopole est remis en question, comme en témoignent les revendications, depuis les années 1970, de regroupements de personnes avec une expérience vécue des problèmes de santé mentale. Leurs critiques envers la production traditionnelle de la science ont contribué à l’essor d’approches participatives qui visent à placer les savoirs expérientiels de ces personnes au cœur des processus de recherche. En nous appuyant sur une analyse de la littérature anglo-saxonne, nous présentons, dans cet article, plusieurs types de recherche participative en santé mentale, leurs épistémologies sous-jacentes, et discutons de leur contribution au développement de rapports plus égalitaires dans la production des savoirs scientifiques en santé mentale.
Cet article analyse les effets de processus de participation citoyenne sur les inégalités sociales à partir de projets de recherche réalisés par les auteurs de l’article, membres d’une équipe multidisciplinaire composée de chercheurs et de partenaires issus de la communauté. La participation citoyenne peut avoir pour effet de lutter contre les inégalités sociales, en particulier d’accès à la parole des groupes les plus exclus, et de conduire les différents participants à se défaire d’un regard préétabli vis-à-vis des populations en situation de pauvreté. L’analyse met également l’accent sur les rapports de pouvoir au coeur des processus participatifs de recherche.
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Cet article présente un cadre d’analyse innovant ancré dans le concept d’injustices épistémiques pour évaluer les recherches participatives. Composé d’une méthodologie de travail et d’un outil d’autoévaluation, ce cadre d’analyse a été développé au fil d’un processus participatif de production et de mobilisation des savoirs qui a pris place au cours des deux dernières années. L’équipe multidisciplinaire ayant entrepris ce processus est composée des chercheur-es et des représentant-es du Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec travaillant à l’élaboration d’un programme scientifique de recherche sur les injustices épistémiques et les recherches participatives. Nous défendons que les recherches participatives peuvent contribuer à apporter des réponses coconstruites entre les milieux universitaires et communautaires à certaines injustices sociales – dans le cas présent, les injustices épistémiques – qui sont enchâssées dans les processus de production des connaissances. De notre point de vue, les recherches participatives constituent des laboratoires permettant d’observer et de comprendre la production des injustices épistémiques et, le cas échéant, d’offrir des leviers pour les réduire grâce à la construction de ponts entre les différentes personnes et les savoirs qu’elles détiennent. L’article est centré sur la présentation de deux dimensions de notre travail: (1) La méthodologie que nous avons mise sur pied pour bâtir des espaces de coapprentissage à la croisée de l’université et des organismes communautaires et (2) Un guide d’autoévaluation disponible en accès libre que nous avons bâti durant notre démarche afin d’aider les universitaires et leurs partenaires à s’engager dans une évaluation réflexive des processus participatifs de recherche du point de vue des injustices épistémiques. L’article met également de l’avant des défis inhérents à l’élaboration de ce programme de recherche ainsi que des réponses que nous avons pu leur apporter, et se termine par des réflexions sur les enjeux clés ayant émergé en cours de route.
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