“…Selon Adler et Asnes (2013), l'intensification, comme acte langagier volontaire des locuteurs, et l'intensité, comme état résultant de cette intervention, repose à la fois sur la scalarité -à savoir la possibilité de graduation (dimension qualitative) -et la quantification, du fait de la présupposition, d'une part, de l'existence d'au moins deux degrés de la même propriété, donc d'une échelle ou une série progressive de valeurs et, d'autre part, d'une quantité relative à une entité nombrable, quantité qui pourrait se traduire concrètement par la grandeur, le volume, la longueur, le poids, etc. (voir aussi Gaatone, 2008 ;Hadermann et al 2010 ;Kleiber, 2013 i ). L'intensification repose donc sur la possibilité de comparaison entre deux ou plusieurs degrés ou valeurs de la propriété intensifiée et résulte dans un jugement subjectif relatif à la propriété ou à la quantité évaluée.…”