2011
DOI: 10.3917/ds.344.0647
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Les usages des expertises psy au procès d'assises et les définitions pratiques de la responsabilité

Abstract: 4Une part de ces procès se déroulant à huis clos, nous avons demandé au président d'assises l'autorisation d'être présent. Les usages des expertises psy au procès d'assises et les définitions pratiques de la responsabilité 649Le travail des experts en acte et le langage dans l'action relever que l'anecdote illustre l'importance de l'expertise. À nos yeux, elle illustre bien autre chose : l'importance du contexte dans lequel officie l'expert c'est-à-dire non seulement le prétoire mais cette cour d'assises, avec… Show more

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“…Mais, dès lors qu'il est question de santé, la santé mentale monopolise les débats portant sur les institutions judiciaires. Des recherches se sont ainsi intéressées aux processus d'étiquetage comme « délinquant » ou « malade mental » qui conduisent à l'orientation vers des filières pénales ou médicales (Laberge et al, 1995), aux usages et enjeux des expertises psychiatriques dans les procès (Thys et Korn, 1992 ;Saetta et al, 2010), à la réception par les jurés d'une défense axée sur l'irresponsabilité pénale (Butler et Wasserman, 2006), aux déterminants de santé mentale face à une condamnation à la peine de mort (Stites et Dahlsgaard, 2015), à l'internement des justiciables jugés irresponsables (Cartuyvels et al, 2010) ou encore à la carcéralisation du soin psychiatrique (Bérard et Chantraine, 2008). Nous savons peu de choses, en revanche, sur la manière dont les événements de santé n'impliquant pas d'interrogations sur la responsabilité pénale des justiciables affectent les décisions judiciaires.…”
Section: Voir Notamment Garyunclassified
“…Mais, dès lors qu'il est question de santé, la santé mentale monopolise les débats portant sur les institutions judiciaires. Des recherches se sont ainsi intéressées aux processus d'étiquetage comme « délinquant » ou « malade mental » qui conduisent à l'orientation vers des filières pénales ou médicales (Laberge et al, 1995), aux usages et enjeux des expertises psychiatriques dans les procès (Thys et Korn, 1992 ;Saetta et al, 2010), à la réception par les jurés d'une défense axée sur l'irresponsabilité pénale (Butler et Wasserman, 2006), aux déterminants de santé mentale face à une condamnation à la peine de mort (Stites et Dahlsgaard, 2015), à l'internement des justiciables jugés irresponsables (Cartuyvels et al, 2010) ou encore à la carcéralisation du soin psychiatrique (Bérard et Chantraine, 2008). Nous savons peu de choses, en revanche, sur la manière dont les événements de santé n'impliquant pas d'interrogations sur la responsabilité pénale des justiciables affectent les décisions judiciaires.…”
Section: Voir Notamment Garyunclassified
“…Mais les relations entre expertise médicale et justice pénale sont le plus souvent appréhendées par les sociologues et les politistes à travers le recours à l'expertise psychiatrique par les juges. Les savoirs psychiatriques sont mobilisés par les magistrats pour définir la responsabilité pénale ou morale des prévenus (Protais, 2016 ;Saetta, Sicot, Renard, 2011), ou encore pour évaluer leur dangerosité ou leur risque de récidive (Gautron, 2016), notamment en matière de crimes sexuels (Boirot, 2015). La littérature scientifique s'est ainsi focalisée sur la place des expertises médicales dans la formation du jugement des magistrats, qu'il s'agisse d'expertises psychiatriques ou corporelles.…”
Section: Introductionunclassified