2014
DOI: 10.1017/s0008413100000177
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Les Québécois perçoivent-ils le français montréalais comme une variete topolectale distincte ? Résultats d’une analyse perceptuelle exploratoire

Abstract: Given its status as the social, economic, and cultural center of Quebec, the metropolitan area of Montreal plays a rather important role with respect to the sociolinguistic dynamics of the province as a whole. For instance, certain changes that have affected Quebec French over time are believed to have appeared in Montreal before having spread to other regions of the province. Such a scenario entails that Quebeckers perceive certain linguistic features as being part of Montreal French — sometimes without even … Show more

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“…Troisièmement, il est possible que la variation diatopique intrarégionale au Québec joue un rôle, des études récentes montrant, comme mentionné plus haut, une tendance à la postériorisation du /ɑ̃/ chez les jeunes Montréalais en parole spontanée (Remysen 2014, 2016). La lecture de nouvelles se situant à l'autre extrémité de l’échelle en termes de degré de formalité et les présentateurs de nouvelles ne faisant que dans une infime proportion partie de ce groupe particulier de locuteurs, cette explication n'a cependant pas pu être testée dans le cadre de cet article.…”
Section: Discussionunclassified
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“…Troisièmement, il est possible que la variation diatopique intrarégionale au Québec joue un rôle, des études récentes montrant, comme mentionné plus haut, une tendance à la postériorisation du /ɑ̃/ chez les jeunes Montréalais en parole spontanée (Remysen 2014, 2016). La lecture de nouvelles se situant à l'autre extrémité de l’échelle en termes de degré de formalité et les présentateurs de nouvelles ne faisant que dans une infime proportion partie de ce groupe particulier de locuteurs, cette explication n'a cependant pas pu être testée dans le cadre de cet article.…”
Section: Discussionunclassified
“…Une explication plausible à ces différences reste en suspens, bien que trois hypothèses puissent être suggérées : Premièrement, comme observé plus haut, il pourrait encore exister une acceptation plus généralisée de l'affrication par rapport à l'antériorisation et la centralisation du /ɑ̃/ chez les présentateurs dans leurs lectures de nouvelles.Deuxièmement, il est possible que le degré de saillance plus élevé de l'affrication par rapport à celui des réalisations antériorisées du /ɑ̃/ puisse apporter un élément de réponse (c'est-à-dire sa plus grande aptitude à être reconnue perceptivement comme un trait de prononciation québécois prototypique; voir Auer et al 1998 pour un aperçu de la discussion autour du terme de saillance ) (voir la section 1). En effet, étant donné que chez les locuteurs-modèles en situation de lecture publique, la prononciation peut être considérée comme (du moins en partie) contrôlée (même si, comme mentionné plus haut (voir la section 4.1), elle ne peut l’être dans sa totalité), il se peut que les locuteurs-modèles fassent plus attention aux traits perceptivement plus saillants et que, dans le cas des deux traits analysés, leur attention se porte plus sur l'affrication que sur la voyelle nasale /ɑ̃/.Troisièmement, il est possible que la variation diatopique intrarégionale au Québec joue un rôle, des études récentes montrant, comme mentionné plus haut, une tendance à la postériorisation du /ɑ̃/ chez les jeunes Montréalais en parole spontanée (Remysen 2014, 2016). La lecture de nouvelles se situant à l'autre extrémité de l’échelle en termes de degré de formalité et les présentateurs de nouvelles ne faisant que dans une infime proportion partie de ce groupe particulier de locuteurs, cette explication n'a cependant pas pu être testée dans le cadre de cet article.Soulignons qu'il ne s'agit ici que d'hypothèses qu'il serait nécessaire de vérifier, par exemple dans le cadre d’études sur les attitudes perceptives des présentateurs de journaux télévisés par rapport à ces deux traits (hypothèse 1), sur la saillance perceptive des deux traits dans la conscience linguistique des Québécois (hypothèse 2) ou sur la base d'un corpus médiatique plus spécialisé (parole spontanée, jeunes locuteurs de Montréal) (hypothèse 3).…”
Section: Discussionunclassified
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