Our system is currently under heavy load due to increased usage. We're actively working on upgrades to improve performance. Thank you for your patience.
2009
DOI: 10.7202/029808ar
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Le traitement correctionnel fondé sur des données probantes : une recension

Abstract: Résumé Contrairement à la perspective « Nothing works » de Martinson (1974), l’approche « What works ? » du traitement correctionnel s’est centrée sur la possibilité que le traitement correctionnel soit efficace dans la réduction de la récidive criminelle des délinquants. Les preuves empiriques examinées dans le présent article corroborent le fait que l’application des principes risque-besoins-réceptivité d’Andrews et Bonta (2006) donnent les bases d’un modèle effic… Show more

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
1
1
1
1

Citation Types

0
4
0
20

Year Published

2011
2011
2023
2023

Publication Types

Select...
9

Relationship

1
8

Authors

Journals

citations
Cited by 29 publications
(24 citation statements)
references
References 47 publications
(65 reference statements)
0
4
0
20
Order By: Relevance
“…Il s'agit tout d'abord de l'approche cognitivo-comportementale, qui devient rapidement le modèle de prédilection des institutions correctionnelles canadiennes. Plusieurs articles parus dans la revue vont d'ailleurs adhérer à ce modèle d'intervention, que ce soit auprès des délinquants sexuels (Pellerin et al, 1996 ;Proulx, Aubut, Perron et McKibben, 1994 ;Viens, Tourigny, Lagueux et Étienne, 2012), des jeunes en difficulté (Lanctôt, 2010) ou de la population correctionnelle plus générale (Cortoni et Lafortune, 2009 ;Lafortune et Blanchard, 2010). Un second modèle d'intervention, soit l'approche développementale, devient aussi très populaire, en particulier auprès des jeunes en difficulté (Brunelle et Bertrand, 2010 ;Carbonneau, 2008 ;Dionne, 1996 ;Le Blanc, 2010 ;Tarabulsy, Robitaille, Lacharité, Deslandes et Coderre, 1998).…”
Section: Prise En Charge Thérapeutique Et Modèles D'interventionunclassified
“…Il s'agit tout d'abord de l'approche cognitivo-comportementale, qui devient rapidement le modèle de prédilection des institutions correctionnelles canadiennes. Plusieurs articles parus dans la revue vont d'ailleurs adhérer à ce modèle d'intervention, que ce soit auprès des délinquants sexuels (Pellerin et al, 1996 ;Proulx, Aubut, Perron et McKibben, 1994 ;Viens, Tourigny, Lagueux et Étienne, 2012), des jeunes en difficulté (Lanctôt, 2010) ou de la population correctionnelle plus générale (Cortoni et Lafortune, 2009 ;Lafortune et Blanchard, 2010). Un second modèle d'intervention, soit l'approche développementale, devient aussi très populaire, en particulier auprès des jeunes en difficulté (Brunelle et Bertrand, 2010 ;Carbonneau, 2008 ;Dionne, 1996 ;Le Blanc, 2010 ;Tarabulsy, Robitaille, Lacharité, Deslandes et Coderre, 1998).…”
Section: Prise En Charge Thérapeutique Et Modèles D'interventionunclassified
“…Le personnel doit être sélectionné, formé et surtout, supervisé pour assurer l'intégrité du programme (Andrews, 2001), ces aspects faisant d'ailleurs partie des critères d'accréditation des programmes offerts par le Scottish Prison Services (Hollin et Palmer, 2006). Les caractéristiques, les compétences et les connaissances des intervenants sont des ingrédients importants dans tout effort de réhabilitation réussie (Cortoni et Lafortune, 2009). Serin et Preston (2001) identifient trois facteurs à considérer dans le recrutement des intervenants : 1) la formation (qui inclut la formation académique tout comme la formation continue offerte en milieu de travail); 2) l'expérience (expérience tant auprès de la clientèle cible, dans l'application de programme qu'en contexte carcéral) et 3) le savoir-être (sensibilité, empathie, enthousiasme, confiance, flexibilité, tolérance, etc.…”
Section: Quatrième Principe : La Sélection De Personnels Qualifiés Pounclassified
“…Bien que préliminaire, la recherche indique que l'on doit porter une attention particulière aux problèmes de motivation vécus par les délinquants (Cortoni et Lafortune, 2009). Les motivations qui poussent un individu à s'investir dans un programme peuvent être intrinsèques ou extrinsèques.…”
Section: La Motivation De La Clientèle Carcéraleunclassified
“…En fait, ce n'est jamais le détenu qui détermine les objectifs et les moyens qui seront déployés tout au long du programme. Du moins en ce qui concerne le système correctionnel canadien, le détenu est au départ évalué à l'aide d'une panoplie d'outils o 2 et de grilles qui permettront d'établir de façon précise la liste des besoins qui devront être comblés (Cortoni et Lafortune, 2009 ;Motiuk, 2007). L'évaluation initiale étant réalisée à l'aide de grilles rigides et très structurées, les résultats obtenus seront circonscrits à l'intérieur d'une liste relativement fermée de besoins criminogènes (Bérard, Vacheret et Lemire, 2013).…”
Section: Contrainte Institutionnelleunclassified