“…Le premier élément qui justifie ce flou est la grande variété des missions qu'il est susceptible de réaliser et qui suppose, de sa part, une priorisation voire des renoncements (Chabaud et Sammut, 2016). Un deuxième élément renvoie aux principes de gouvernance dans lesquels le dirigeant de PME inscrit ses missions : selon que la PME est indépendante ou appartient à un groupe, que le dirigeant est propriétaire ou qu'il agitau nom de propriétaires, qu'il est le créateur, le repreneur, voire l'héritier, la nature de ses missions et le rapport qu'il a à son métier seront impactés (Boussaguet, 2008 ;Boussaguet et Grima, 2015 ;Debray, 2012 ;Jaouen et Lasch, 2015 ;St-Pierre et Cadieux, 2011). Un dernier élément est le degré d'intensité de l'environnement concurrentiel dans lequel la PME évolue et qui, si elle est forte, lui impose une posture moins gestionnaire que stratège (Chabaud et Sammut, 2016 ;Raymond et St-Pierre, 2014).…”