“…Il sert immédiatement de barème pour évaluer ses propres pratiques » (Boudreau, 2019, p. 58). D'une part, un rapport de force peut s'installer chez les étudiants universitaires au sujet d'une double hégémonie, d'abord celle de l'anglais (« anglonormativité » ; voir Lévesque, 2022) et ensuite celle d'un C. Bergeron, P. Blanchet, M. Lebon-Eyquem • Étude exploratoire de l'insécurité linguistique… français normé (« franconormativité »), qui amènerait ces derniers à hiérarchiser les variétés de la langue française (Bergeron, 2019). D'autre part, le fait qu'un nombre appréciable de participants choisissent une autre norme en français de France ou refusent d'en choisir une (23 %) démontre qu'il est possible de promouvoir une pluralité de normes du français, qui correspondrait davantage à l'hétérogénéité de la population étudiante francophone.…”