Les auteurs explorent les expressions ayant cours dans des dispositifs d’accompagnement socio-éducatif. Ils mettent en évidence que le mot « jeune » peut être une catégorie « fourre-tout » ou être associée à d’autres éléments qui conduisent au stigmate. Ces processus amènent à simplifier la situation des individus aux vulnérabilités multiples et à réduire l’accompagnement social au stigmate identifié. La réaction sociale découle alors des catégories employées et n’est pas sans conséquence sur les représentations sociales véhiculées à l’égard de ces jeunes. En conclusion, les auteurs proposent d’interroger l’éthique du langage employé pour penser l’action différemment.