De la polyphonie à la cacophonie : voix des voies du commerce équitable

Abstract

Résumé Forme parmi les plus anciennes des types de commerce usuellement dits « alternatifs », le commerce équitable fait actuellement l’objet d’évolutions considérables, au plan qualitatif de ses acceptions : il est des acteurs originellement entrés dans le champ du commerce équitable qui inscrivent aujourd’hui leurs démarches dans des matrices idéologiques variées, intégrant toujours le champ de la solidarité organique (au sens de Durkheim) et donc des préoccupations alter-mondialistes de type « commerce équitable », mais également, nouvellement, des préoccupations de solidarité mécanique, anti-mondialistes. Préoccupations qui deviennent de plus en plus saillantes. Le discours originel du commerce équitable que portent certains acteurs évolue ainsi, sous la pression de la mondialisation, vers un commerce cherchant à développer l’économie locale : Nord-Nord et non plus Nord-Sud. Alors, le commerce équitable peut s’emplir de considérations ethniques. Ce qu’illustre la dynamique discursive de deux associations - étudiées ici : Alternatiba, en pays Basque français (en Iparralde) et Kan ar Bed, en Bretagne.

La rhétorique incarnée de l’activisme consumériste au regard de la théorie de la métaphore conceptuelle : étude exploratoire et perspectives de recherche

“…Le fait que des domaines d’expérience « source » soient diversement mobilisés selon les acteurs, les mouvements et les contextes militants (comme il en est de l’hétérogénéité des discours des mouvements du CE – cf. Robert-Demontrond et Joyeau, 2007a; 2007b; Robert-Demontrond et Özçaglar-Toulouse, 2011), invite à une réflexion, plus en amont, sur les schémas narratifs sous-tendant les métaphores. Une poursuite possible du travail entrepris consisterait alors à repérer les prédiscours au fondement des métaphores conceptuelles employées par les activistes.…”

Improving dietary behaviour with nutrition labelling: Towards a research agenda that serves consumer well-being

“…Some large-scale supermarkets have invested in innovative labelling formats to promote the quality of their private brands when compared to national brands. 12 At the same time, we are seeing new food distribution channels emerging in Europe and worldwide (like the CSA model in France, AMAP, 13 or consumer networks for group purchases) with the objective of shortening supply chains and putting in place direct distribution systems close to producers ('from farm to fork') and reassuring consumers on quality (Robert-Demontrond and Joyeau, 2007). Furthermore, instore choice architecture, through the physical presentation of product ranges, the arrangement of supermarket shelves, and emphasis on nutrition information at the point of sale, is a way to encourage customers to spend more time shopping, reduce perceived time constraints and improve nutrition labelling usage (Grunert and Wills, 2007;Mandal, 2010;Nayga et al, 1998).…”

Améliorer les comportements alimentaires avec l’étiquetage nutritionnel : vers un agenda de recherche au service du Bien-être des consommateurs

“…Les enseignes de la grande distribution ont investi dans des formats d'étiquetage innovants pour promouvoir la qualité de leurs produits en marques propres relativement à ceux des marques nationales 12 . En parallèle, de nouveaux circuits de distribution alimentaire émergent en Europe et dans le monde (comme les AMAP 13 ou les réseaux d'achats groupés de consommateurs) pour raccourcir les filières et organiser une distribution directe en proximité des producteurs (« from farm to fork ») et rassurer les consommateurs sur la qualité de l'offre (Robert-Demontrond et Joyeau, 2007). De plus, l'architecture de choix en magasin, par l'organisation d'un assortiment, l'agencement des rayons, la mise en avant de l'information nutritionnelle sur le lieu de vente, est un levier pour favoriser le temps passé en rayon, réduire la pression temporelle ressentie pendant les achats et améliorer l'usage de l'étiquetage nutritionnel (Grunert et Wills, 2007 ;Mandal, 2010 ;Nayga et al, 1998).…”