Activation of lexical and syntactic target language properties in translation

Ruiz, Ceferino; Paredes, Natalia Cordeiro; Macizo, Pedro; Bajo, M. Teresa

doi:10.1016/j.actpsy.2007.08.004

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“…Another factor that might determine whether the two languages are simultaneously active is the language context. In a situation where the two languages are mixed or needed for the task, evidence of coactivation might be more easily found than in situations where only one language is presented and the bilingual needs only this language to perform the task [6,7]. For example, Macizo and Bajo [6] did not observe cognate effects when bilingual individuals had to read sentences in a within-language context (L1 reading) while cognates were read faster when bilingual individuals had to read and translate them.…”

mentioning

confidence: 97%

Cognate effects in bilingual language comprehension tasks

2010

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We examined cognate effects when late fluent Spanish/English bilingual speakers undergoing event-related potential recordings performed two tasks on word pairs. In an association decision task, participants decided whether or not pairs of Spanish words were related in meaning. In a translation decision task, they reported whether English target words were correct translations of Spanish primes. In both the tasks, word primes were either cognates or noncognates. In the translation decision task, faster and more accurate responses were associated with reduced N400 amplitudes in word pairs featuring a cognate. However, cognates did not modulate performance or event-related potentials in the association decision task. The results suggest that language coactivation in bilingual speakers is modulated by cognitive context.

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mentioning

confidence: 97%

Cognate effects in bilingual language comprehension tasks

2010

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“…She distinguishes between integrated coordination where TT production takes place almost simultaneously with ST reading and sequential coordination where ST comprehension and subsequent TT production occur independently, sometimes associated with a pause. Ruiz, Paredes et al (2008) use the terms vertical translation to describe translation as a sequential process in which the ST must be fully understood before any TT production can take place and horizontal translation as an integrated process where linguistic features of the SL are instantly replaced in the TT. They find that lexical and syntactic code-to-code links between the SL and TL must exist during horizontal translation processing.…”

Section: Divided and Alternating Attentionmentioning

confidence: 99%

Gazing and Typing Activities during Translation: A Comparative Study of Translation Units of Professional and Student Translators

Carl

Kay

2012

meta

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Le présent article examine la notion d’unités de traduction (UT) sous un angle cognitif. Une UT est définie comme l’unité sur laquelle l’attention du traducteur se focalise. L’attention pouvant être dirigée vers la compréhension du texte source (ST) ou la production du texte cible (TT), ou les deux, le mouvement des yeux et le rythme de frappe des traducteurs sont tous deux analysés. Nous décrivons des méthodes permettant de repérer les motifs de frappe (unités de production) et les schémas de fixation du regard sur le texte source (unités de fixation). De plus, nous comparons les performances des étudiants avec celles des traducteurs professionnels. La principale différence entre les étudiants et les traducteurs professionnels réside dans le fait que ceux-ci sont mieux en mesure de diviser leur attention et de l’accorder de façon parallèle à la lecture ST (compréhension) et à la production de TT, tandis que les étudiants tendent à alterner la lecture du ST et la rédaction du TT. Enfin, contrairement à ce qui est généralement attendu, nos données révèlent que les UT sont assez grossières, comparativement à la notion d’« atome de traduction », qui coïncide seulement partiellement avec les unités linguistiques.The paper investigates the notion of Translation Units (TUs) from a cognitive angle. A TU is defined as the translator’s focus of attention at a time. Since attention can be directed towards source text (ST) understanding and/or target text (TT) production, we analyze the activity data of the translators’ eye movements and keystrokes. We describe methods to detect patterns of keystrokes (production units) and patterns of gaze fixations on the source text (fixation units) and compare translation performance of student and professional translators. Based on 24 translations from English into Danish of a 160 word text we find major differences between students and professionals: Experienced professional translators are better able to divide their attention in parallel on ST reading (comprehension) and TT production, while students operate more in an alternating mode where they either read the ST or write the TT. In contrast to what is frequently expected, our data reveals that TUs are rather coarse units as compared to the notion of ‘translation atom,’ which coincide only partially with linguistic units

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“…There is some support for this hypothesis in the work of Ruiz, Paredes et al (2008) and Macizo and Bajo (2006) from the University of Granada. These authors present evidence that properties of words (cognateness and ST frequency) and syntactic structures (congruence of adjective-noun order) in the source language affect target language processing.…”

Section: Sequential and Parallel Processingmentioning

confidence: 91%

Evidence of Parallel Processing During Translation

Balling

Hvelplund

Sjørup

2014

meta

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Résumé de l'articleDans trois études oculométriques, nous testons l'hypothèse selon laquelle la traduction suppose un traitement parallèle plutôt que séquentiel des textes source et cible. Dans la première étude, un groupe de traducteurs professionnels ont traduit vers l'anglais des textes rédigés dans leur langue maternelle, c'est-à-dire le danois. Les textes comprenaient aussi bien des segments où l'ordre verbe/sujet était le même entre texte source et texte cible que des segments où l'ordre était différent. Nous avons relevé que les traducteurs regardaient plus longtemps les segments où l'ordre verbe/ sujet différait entre les deux textes, ce qui indique une anticipation de la structure du texte cible dès la lecture du texte source. Nos deux études ultérieures sur la lecture en langue maternelle et en langue seconde démontrent deux choses : d'une part, l'ordre des mots en traduction ne découle pas du fait que les segments danois dont l'ordre diffère sont plus difficiles que les segments dont l'ordre est identique. D'autre part, cet effet n'est pas généralisé dans la lecture bilingue. Cela nous permet de conclure que la traduction est un processus parallèle et que la traduction littérale est probablement la stratégie de traduction par défaut. Cette conclusion est soutenue par le fait que les trois études étaient menées dans un cadre relativement naturel grâce à l'utilisation d'un système d'oculométrie et à une modélisation de régression à effets mixtes.Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. RÉSUMÉDans trois études oculométriques, nous testons l'hypothèse selon laquelle la traduction suppose un traitement parallèle plutôt que séquentiel des textes source et cible. Dans la première étude, un groupe de traducteurs professionnels ont traduit vers l'anglais des textes rédigés dans leur langue maternelle, c'est-à-dire le danois. Les textes comprenaient aussi bien des segments où l'ordre verbe/sujet était le même entre texte source et texte cible que des segments où l'ordre était différent. Nous avons relevé que les traducteurs regardaient plus longtemps les segments où l'ordre verbe/sujet différait entre les deux textes, ce qui indique une anticipation de la structure du texte cible dès la lecture du texte source. Nos deux études ultérieures sur la lecture en langue maternelle et en langue seconde démontrent deux choses : d'une part, l'ordre des mots en traduction ne découle pas du fait que les segments danois dont l'ordre diffère sont plus difficiles que les segments dont l'ordre est identique. D'autre part, cet effet n'est pas généralisé dans la lecture bilingue. Cela nous permet de conclure que la traduction est un processus parallèle et que la traduction littérale est probablement la stratégie de traduction par défaut. Cette conclusion est soutenue par le fait que les trois études étaient menées dans un cadre relativement naturel grâce à l'utilisation...

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Cognate effects in bilingual language comprehension tasks

Cognate effects in bilingual language comprehension tasks

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