“…Ensuite parce qu'elle a imposé l'élaboration d'une batterie de dispositifs de « guidelines », de protocoles ou encore de recommandations (notamment concernant l'annonce au patient), propres au dépistage de masse (Allen et Farrell, 1996 ;Sermet-Gaudelus et alii, 2010 ;Mayell et alli, 2009). Cette dimension organisationnelle peut être caractérisée comme étant sous tension entre les forces qui poussent à la rationalisation et à la standardisation de l'offre de soins (Timmermans, Berg, 2003 ;Moisdon, Tonneau, 1999 ;Ogien, 2000 ;Engel, Kletz et al, 2000 ;Timmermans, Epstein, 2010), d'un côté ; à la singularisation et à la différenciation accrue imposée par la reconnaissance croissante de maladies rares et une demande de soins exigeante, de l'autre (Orfali, 2002 ;Akrich, Méadel, Rabeharisoa, 2009).…”