The effects of yeast supplementation on intake, production, and rumen fermentation characteristics have been widely studied, but results are inconsistent between different studies. A quantitative meta-analysis was applied to 110 papers, 157 experiments, and 376 treatments dealing with yeast supplementation in ruminants. The objective was first to highlight the major quantitative effects of live yeast supplementation on intake, rumen fermentation, and milk production, and second, to identify major differences in experimental conditions between studies that can affect the response to treatment. Some of these experimental conditions are referred to as interfering factors. Yeast supplementation increased rumen pH (+0.03 on average) and rumen volatile fatty acid concentration (+2.17 mM on average), tended to decrease rumen lactic acid concentration (-0.9 mM on average), and had no influence on acetate-to-propionate ratio. Total-tract organic matter digestibility was also increased by yeast supplementation (+0.8% on average). Yeast supplementation increased dry matter intake (DMI; +0.44 g/kg of body weight; BW), milk yield (+1.2 g/kg of BW), and tended to increase milk fat content (+0.05%), but had no influence on milk protein content. Dose effects of yeast supplementation, expressed as log(10) [1+(cfu per 100 kg of BW)], globally confirmed the qualitative effects observed in the first analysis. The positive effect of yeast supplementation on rumen pH increased with the percentage of concentrate in the diet and with the DMI level. It was negatively correlated with the level of dietary neutral detergent fiber (NDF). The positive effect of yeast supplementation on rumen volatile fatty acid concentration increased with DMI and crude protein levels. The positive effect of yeast supplementation on organic matter digestibility increased with the percentage of concentrate and NDF in the diet. The negative effect of yeast supplementation on lactic acid concentration tended to decrease when the DMI level and the percentage of concentrate in the diet increased. The effects of interfering factors were globally similar when either dose effect or qualitative effect of yeast was taken into account. Although rumen fermentation efficiency per se was not measured, these results suggest an improvement in rumen fermentation by yeast supplementation. This effect could, however, be modulated by several different factors such as DMI, percentage of concentrate or NDF in the diet, or species.
Ce travail s'appuie sur l'étude de plusieurs bases de données en vue d'extraire des modèles de prévision de la production de CH4 enfonction des régimes et des fermentations ruminales. La méthanogenèse est décrite en relation avec les principaux principes de la stoechiométrieet de la thermodynamique des fermentations ruminales. Il apparaît en particulier une relation étroite entre la productionde CH4 et le rapport des acides acétique/propionique du jus de rumen (Ac/Pr). Les variations du profil des AGV et de la productionde CH4 traduisent des phénomènes d'adaptation des microorganismes du rumen à la quantité d'énergie disponible. Au sein desdifférents critères alimentaires de prévision de la production de CH4, la teneur en matière organique digestible (MOD) est intéressante: elle est globalement bien liée à la MO fermentescible du rumen, donc au CH4 produit, et à la valeur énergétique des aliments.Cependant, le rapport CH4/MOD varie également en fonction de certains facteurs de variation qui modifient aussi le rapport Ac/Prdans le rumen : le niveau alimentaire, la qualité du fourrage, la teneur en concentré du régime et l'apport de matières grasses.Une dernière partie du texte est consacrée à l'étude de modèles plus mécanistes qui s'appuient sur les principes de stoechiométrie desAGV, ces modèles constituant une étape vers une modélisation intégrative de l'ensemble des phénomènes digestifs et fermentaires durumen.
L’adéquation des apports alimentaires aux besoins des animaux et la prévision précise de leurs réponses aux pratiques alimentaires nécessitent de quantifier les éventuelles interactions digestives (non-additivité des valeurs potentielles des aliments au sein d’un régime). Deux bases de données ont été constituées de manière indépendante pour modéliser les effets spécifiques du niveau alimentaire et de la proportion d’aliment concentré (PCO) sur la digestibilité de la matière organique (dMO) du régime, sur les pertes énergétiques aux niveaux fécal, urinaire et de la production de méthane afin d’en déduire les conséquences sur les valeurs énergétiques des rations. La première base de données, BOVIDIG, rassemble 571 expériences (1482 traitements) sur bovins avec des mesures de digestibilité in vivo de la matière organique et la seconde, RUMENER, 151 expériences (1021 traitements) avec des mesures du métabolisme énergétique sur bovins, ovins et caprins.
Les résultats issus de ces deux bases sont globalement cohérents entre eux : l’augmentation de NA se traduit par une diminution de la digestibilité de la dMO , ou de l’énergie, qui est en partie compensée par de moindres pertes d’énergie aux niveaux urinaire et du méthane. L’accroissement PCO dans la ration entraîne une augmentation de la dMO, d’autant plus importante que la fraction fourrage associée est peu digestible et le niveau alimentaire, faible. La production de CH4 répond de façon curvilinéaire à PCO. De ces résultats, il ressort que l’évaluation de l’impact énergétique des interactions digestives ne peut se faire que sur la base de la dMO.
Les équations proposées permettent d’estimer, à partir de critères alimentaires simples (NA et PCO), les corrections à apporter sur la valeur énergétique des rations des différentes espèces de ruminants. Ces corrections sont un peu plus importantes pour les rations moyennes que les corrections actuelles des systèmes INRA, mais elles sont du même ordre de grandeur pour les rations «intensives» à fortes valeurs de PCO et NA.
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