2009
DOI: 10.20870/productions-animales.2009.22.5.3362
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Modélisation des interactions digestives et de la production de méthane chez les ruminants

Abstract: L’adéquation des apports alimentaires aux besoins des animaux et la prévision précise de leurs réponses aux pratiques alimentaires nécessitent de quantifier les éventuelles interactions digestives (non-additivité des valeurs potentielles des aliments au sein d’un régime). Deux bases de données ont été constituées de manière indépendante pour modéliser les effets spécifiques du niveau alimentaire et de la proportion d’aliment concentré (PCO) sur la digestibilité de la matière organique (dMO) du régime, sur les … Show more

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“…Les phénomènes d'interactions digestives sont connus depuis longtemps chez les ruminants. Ils constituent une difficulté dans la mesure où ils infirment l'hypothèse d'additivité des unités, pour l'énergie en particulier (Vermorel et al 1987, Sauvant et Giger-Reverdin 2009 S'il n'y a pas d'interaction digestive les dMO sont additives selon les proportions PFO o et PCO o et on a ΔdMO = 0. En revanche, si ΔdMO < 0 ou ΔdMO > 0, on aura un phénomène d'interaction digestive, respectivement positive ou négative.…”
Section: / Les Interactions Digestives 51 / Définition Et Critère D'unclassified
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“…Les phénomènes d'interactions digestives sont connus depuis longtemps chez les ruminants. Ils constituent une difficulté dans la mesure où ils infirment l'hypothèse d'additivité des unités, pour l'énergie en particulier (Vermorel et al 1987, Sauvant et Giger-Reverdin 2009 S'il n'y a pas d'interaction digestive les dMO sont additives selon les proportions PFO o et PCO o et on a ΔdMO = 0. En revanche, si ΔdMO < 0 ou ΔdMO > 0, on aura un phénomène d'interaction digestive, respectivement positive ou négative.…”
Section: / Les Interactions Digestives 51 / Définition Et Critère D'unclassified
“…La figure 9 montre cette relation qui est très précise vu la faible valeur de l'écart type résiduel. Cette équation avait été publiée sous une forme très proche par Sauvant et Giger-Reverdin (2009). Les valeurs de dMO des tables surestiment donc la dMO des régimes ingérés en quantité importante par les ruminants.…”
Section: / Influence Du Niveau D'ingestionunclassified
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“…En outre, seuls les essais ayant fait l'objet d'une mesure de digestibilité de la matière organique (dMO (digestibilité de la Matière Organique, %) ont été retenus, ce qui permet d'avoir une estimation relativement précise de la teneur en énergie métabolisable (EM, Mcal/kg Matière Sèche (MS)) du régime distribué. Cette valeur EM intègre, de ce fait, une large partie des interactions digestives liées au niveau de matière sèche ingérée et aux interactions concentré × fourrages (Sauvant et Giger-Reverdin 2010). La prévision de la teneur en EM a été effectuée à l'aide de la base «RUMENER» (Sauvant et Giger-Reverdin 2010) de mesures de dMO et de bilans calorimétriques conduits chez des ruminants.…”
Section: Vers Des Définitions Opérationnelles De La Robustesse S'appuunclassified
“…Récemment des articles relatifs aux polluants ou aux aspects environnementaux plus globaux ont été publiés dans le cadre de trois numéros thématiques : «Porcherie verte» avec notamment des articles sur les éléments à risque et les émissions gazeuses lors de la gestion des effluents (Bonneau et al 2008a, b), «Les nouveaux enjeux de la nutrition et de l'alimentation du porc» avec un article sur les relations entre nutrition et excrétion de polluants (Dourmad et al 2009), et «Elevage en régions chaudes» avec un article consacré aux impacts et services environnementaux (Blanfort et al 2011). Des articles ont également été publiés sur la quantification des émissions de méthane par les animaux d'élevage en France (Vermorel et al 2008) et sur la modélisation des émissions de méthane chez les ruminants (Sauvant et al 2009). Enfin, les moyens de réduire les rejets porcins et avicoles par la génétique ont été analysés (Mignon-Grasteau et al 2010).…”
unclassified