How the rules of evidence govern the admission of scientific testimony ? Ending a three stages evolution, the United States Supreme Court ruled a standard of admissibility for scientific evidence that leads judges to assess experts' scientific knowledge.
Droit et changement social (UMR 6028) (Texte publié à la Revue française d'administration publique, n° 103, 2002, p. 379). Poser la question du statut de l'expert, c'est affronter d'emblée la dualité qui le caractérise. L'expert répond en effet à deux définitions distinctes qui se recoupent sans toujours se superposer. Au sens commun, qui correspond à l'étymologie expertus (éprouvé, qui a fait ses preuves), l'expert est une personne compétente disposant d'une expérience sur un sujet donné. Au sens juridique, l'expert est la personne désignée dans le cadre d'une expertise, c'est-à-dire d'une procédure destinée à éclairer une autorité chargée de prendre une décision. Que ce soit devant les tribunaux (expertises juridictionnelles) ou auprès de l'administration (expertises administratives et politiques), les deux significations coexistent. Le garder présent à l'esprit permet de clarifier les liens entre l'administrateur et l'expert, ce qui est l'objet la présente contribution 1. Ainsi, toutes les personnes compétentes n'ont donc pas la qualité d'expert au sens juridique du terme : l'éminent spécialiste d'une question n'est pas toujours expert auprès de l'administration, fut-il prix Nobel de médecine ou d'économie. Réciproquement, une personne peut être qualifiée
Dès la fin du XX e siècle, les sciences sociales se sont progressivement intéressées au travail domestique rémunéré. La sociologie, l'anthropologie et l'histoire ont contribué à ce champ d'études avec la production de monographies centrées sur des cas spécifiques 1 et des ouvrages collectifs concernant des aires culturelles particulières 2 . Les études juridiques et la sociologie du droit se sont penchées sur ce sujet un peu plus tard 3 , lorsque la question de savoir comment réguler cette activité est devenue cruciale afin d'établir des principes normatifs généraux au sein de l'Organisation internationale du travail (OIT). Dans le sillage de l'approbation en 2011 de la Convention (n° 189) et de la Recommandation (n° 201) sur les travailleuses et les travailleurs domestiques, de nombreuses études ont répertorié l'apport de ces instruments internationaux aux droits nationaux 4 . Parmi cette vaste littérature, l'originalité des trois ouvrages ici commentés est qu'ils rendent compte, de manière minutieuse et détaillée, du processus de production de ce standard international, en le plaçant dans un contexte plus large à même de saisir toute sa portée. Depuis trois perspectives disciplinaires différentes, mais en s'appuyant sur un principe communcelui de la recherche engagée -Adelle Blackett, Eileen Boris et Jennifer Fish apportent plusieurs éléments de réponse à une question intrigante : comment des travailleuses domestiques sont-elles parvenues à obtenir une convention de l'OIT, qui plus est
Dans ce texte, j’ai essayé de montrer quelques approches critiques de la formation juridique et de l’enseignement du droit dans les années 1970-1985, ajoutant des commentaires personnels sur ma propre expérience d’étudiant et de professeur de droit dans les universités françaises.
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