-Scots pine (Pinus sylvestris L.) pioneer woodlands have established spontaneously on former grasslands and heathlands on MontLozère (Cévennes National Park, France) since their abandonment in the 1950's. Subsequently, late-successional beech (Fagus sylvatica L.) has progressively invaded the ageing pine stands. We studied 44 plots according to a gradient of forest colonization and maturation, from heathlands to mature beech stands. The objective was to assess the impact of forest colonization on the vegetation composition and richness of legally-protected grasslands and heathlands. Dendrometric characteristics and demography were assessed on each 20 × 20 m plot. An extensive ground vegetation analysis was carried out, focusing on plant functional traits that may be sensitive to canopy closure. Results indicated the persistence of most heathland species under pure and young Scots pine stands, but quite high species turnover. Xerothermic and strictly shadeintolerant species rapidly disappeared, whereas thermophilic forest species were apparent. In submature and mature pine stands, the establishment of a beech understorey entailed considerable species turnover, and prevent pine regeneration. In pure beech stands, ruderal and stress-tolerators were replaced by shade-tolerant and competitive species. Ellenberg's scores for light, nutrients and water confirmed the changes in vegetation composition and plant life traits, whereas the Shannon diversity index remained quite constant among pure and mixed pine stands.
Notre article présente un inventaire actualisé de la Laîche de Host (Carex hostiana DC.) et de son hybride Carex ×fulva en Aveyron. Leur synonymie est clarifiée et la cartographie des stations aveyronnaises est mise à jour. Quelques stations sont décrites plus précisément à l’aide de relevés phytosociologiques accompagnés de mesures du pH. Des critères d’identification hiérarchisés sont proposés à partir d’une synthèse bibliographique et d’une comparaison biométrique des deux taxons.
L'approche phytosociologique est basée sur le fait que des milieux àc onditions écologiques homogènes abritent des groupements d'espèces végétales relativement constants. Un siècle de recherches phytosociologiques ap ermis l'élaboration de typologies àl 'échelle continentale voire mondiale. Toutefois, la notion d'« état de conservation »n 'est apparue que récemment en écologie des groupementsv égétaux. En effet, ce n'est qu'en 1992 que l'article 2d el ad irective "Habitats" du Conseil des Communautés européennesv ise dans son alinéa 2 «àa ssurer le maintien ou le rétablissement, dans un état de conservation favorable, des habitats naturels et des espèces de faune et de flore sauvages d'intérêt communautaire ».P ar la suite, l'article 11 du même texte stipule que «l es États membres assurent la surveillance de l'état de conservation des espèces et habitats naturels visés àl 'article 2… ».P eut-être conscientsd el an ouveauté du terme, les auteurs donnent sa définition en préambule (article 1e) : «l 'effet de l'ensemble des influences agissant sur un habitat naturel ainsi que sur les espèces qu'il abrite, qui peuvent affecter àl ong terme sa répartition naturelle, sa structure et ses fonctions ainsi que la survie à long terme de ses espèces typiques… L'état de conservation d'un habitat naturel sera considéré comme «f avorable », lorsque : 1) sona ire de répartition ainsi que les superficies qu'il couvre au sein de cette aire sont stableso ue ne xtension, et 2) la structure et les fonctions spécifiquesn écessaires às on maintien àl ong terme existent et sont susceptibles de perdurer dans un avenir prévisible, et 3) l'état de conservation des espèces qui lui sont typiques est favorable… ».
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