Chez les espèces monocarpiques telles que le maïs, la sénescence des feuilles est coordonnée avec celle de la plante entière et sous l’influence du fonctionnement reproductif. L’objectif de ce travail était de décrire l’évolution de la sénescence du maïs selon deux axes : (1) l’axe de la plante entière, où les différents étages foliaires sont considérés chacun comme une entité, et (2) l’axe foliaire, où la dynamique de trois symptômes macroscopiques de la sénescence sur chaque feuille prise individuellement, selon des zones allant de la pointe vers la base du limbe de la feuille, a été prise en considération. Sur une culture au champ, des pieds et des feuilles de maïs ont été suivis ou échantillonnés de la floraison à la récolte. Les dynamiques des teneurs en eau, en matière sèche et en chlorophylle sont différentes, aussi bien le long d’une feuille qu’entre les rangs de feuilles. De plus, la teneur en chlorophylle dans la plante suit une dynamique plus complexe que celles de l’eau et de la matière sèche. À partir du suivi de la décoloration le long des feuilles de 15 plantes sur toute leur hauteur, nous avons établi des relations fonctionnelles décrivant la progression du front de sénescence pour chaque rang des feuilles 7 à terminales (15 ou 16). Cette description quantitative peut être utilisée directement pour compléter des modèles de culture et des modèles de type structure–fonction. Cela permettrait d’estimer l’impact de la sénescence des feuilles sur l’interception du rayonnement et donc sur la photosynthèse et le rendement. Nos résultats peuvent servir aussi à l’interprétation des mesures de réflectance des couverts de maïs faites par télédétection.
Net CO2 exchange rates were measured on a 1 m2 crop of Primula obconica placed in a closed loop growing chamber as a function of irradiation and CO2 concentration. Greenhouse cultivation with CO2 enrichment (700 ppm) or without (350 ppm) had only very little effect on dry weight or on flowering rate and did not modify photosynthetic capacity of primrose. Productivity differences between horticultural techniques, such as supplemental lighting and/of CO2 enrichment, can be partly explained by study of photosynthesis curves: light increase is more efficient than carbon dioxide increase, the latter giving the best results with young primroses under strong irradiation. Key words: Primula obconica, net assimilation, carbon dioxide air concentration, light intensity, carbon fertilization
Une fumure carbonée (à 950 vpm de C0 2 ) a été appliquée pendant 4 semaines, soit pendant la période (1) du développement floral, soit pendant la période (2) de la croissance des grains, sur des plantes de Blé cultivées en pots et transférées en enceinte. Leur croissance a été comparée à celle de plantes transférées en enceinte sans fumure carbonée (à 350 vpm de CO 2 ) pendant les mêmes périodes. La fumure carbonée augmente la production totale de matière sèche de la partie aérienne (fig. 2 et 3) et accroît le rendement en grains. Dans la période(1) la fumure carbonée agit un peu sur toutes les composantes du rendement mais surtout sur le nombre de grains par épi et améliore le rendement en grains de J 0 p.100 (tabl. 3). Dans la période (2), la fumure carbonée améliore le rendement, de 40 p. 100 en multipliant le nombre de grains par épi, sans provoquer de diminution importante du poids de 1 000 grains (tabl. 4). De plus, la croissance de plantes restées à l'extérieur a été comparée avec celle de plantes transférées pendant 4 ou 8 semaines dans des enceintes à climat artificiel. Le climat des enceintes favorise l'élongation des tiges pendant la période (1) (fig. 4) et augmente le tallage et le nombre d'épis par pied surtout pendant la période (2)
A new method was developed to describe and quantify leaf senescence in a field-grown maize canopy with the purpose of future crop modelling. Leaf shape was analysed using the outlines of over 500 adult leaves from plants grown under diverse culture conditions. Leaf width (λ) taken at regular distances from the ligule (L) allowed the development of leaf-shape equations. These are third-degree polynomials. Thus, four leaf measurements are needed for characterizing leaf shape: maximum width (λm), total length (Lt), width at ligule level (λo), and distance from ligule to the point of maximum width (Lx). Assuming y = (λ/λm) and x = (L/Lt), the shape equation can be written as y = (1 x)(ax2 + bx + yo). Coefficients a and b were estimated from (λo/λm) = yo and (Lx/Lt) = xm. The leaf area between the ligule and any point on the midrib can be obtained by analytically integrating the leaf shape equation. In the present work, degreening was used as the indicator of senescence. Thus, once the shape equation was been defined, easily taken measurements of “green colour” allowed me to calculate the remaining green area by leaf. The vertical profile of the green area on the whole plant could then be described. The time course of green leaf area in a field-grown maize canopy was analysed from silking up to harvest. The farther the leaves were from the ear and the lower they were in the plant, the earlier they lost their green colour. The smallest leaves fully changed colour in 1 week, while this process took 2 weeks for the largest ones. A whole plant lost its green colour in about 5 weeks. Drought caused earlier but not faster leaf degreening. Low plant densities delayed discoloration of the leaves close to the ear, even under drought conditions. The start of senescence in leaves 716 was almost simultaneous in all crop conditions, but it could not be determined whether this was due to a threshold effect of the source/sink ratio or to another factor. This method was easy to set up for field studies with maize, but it could be also used for studies on other graminaceous species and some broad-leaved species. It could be extended to describe the physiological functioning over the leaf length and across the vertical profile of the whole plant. Key words: leaf shape, leaf area, leaf senescence, leaf color, maize, plant density, drought.
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