Background In the context of the ageing of the French population, physical activity becomes a principal means for maintaining good health. International organisations are thus giving increasing importance to physical activity in programmes of disease-prevention. In parallel with these concerns, studies have shown the impact of sedentary activities (in particularly as a result of the seated position and screen time) on health. Objective To show the links between physical activity, sedentarism and health indicators and to identify the socio-demographic variables by which they are influenced (particularly gender). Study design This is a transversal epidemiological study conducted among the French population between 2014 and 2016 by Santé publique France, the national public health agency. Methods The RPAQ (Recent Physical Activity Questionnaire) was used to measure the physical activity and sedentary lifestyle of individuals. The analyses focus on the behaviours among the population of older adults (55–74 years old, n = 1155). Results A third of French older adults does not meet the WHO recommended physical activity levels, particularly so among women. The results of this survey point to significant links between health indicators (especially overweight and obesity) and the physical activity level and sedentarity of older adults. From the age of 60, energy expenditure linked to physical activity increases before decreasing from the age of 65. Older adults spend almost 6 hours per day in sedentary activities. The combinations between physical activity and sedentarism highlight four profiles of older adults. The most active profile is the one with the best health indicators. Conclusion The links between health, sedentarity and physical activity are unequivocal: people who achieve the WHO recommendations for physical activity and spend less than 7 hours each day in sedentary activities are those who also have the best health indicators. These results vary with sociographic characteristics and reveal significant links with health indicators.
La prévention du vieillissement est au cœur des politiques publiques de la santé. De nombreux dispositifs sont ainsi proposés aux différentes échelles de l’action publique afin de promouvoir le vieillissement réussi ou le vieillissement actif ou encore le bien vieillir. Dans les plans et programmes, trois piliers semblent se dégager au cœur des mesures préventives pour la santé des personnes âgées : la nutrition, l’activité sociale et la pratique des activités physiques et sportives (APS).Notre intérêt se porte sur la politique de prévention de la vieillesse de manière générale ainsi que sur l’usage des APS comme outil privilégié de celle-ci et du maintien en bonne santé des personnes âgées. Ces deux axes permettent de questionner les temporalités de manière plurielle et de faire ressortir leurs articulations et leurs éventuels désajustements.Poser la question de la temporalité invite à questionner le temps long des transformations économiques, sociales ou scientifiques et les temps moyens ou courts des incitations des organisations internationales et des plans et programmes nationaux. De surcroît, en tant que politique préventive, la prévention du vieillissement a un rapport singulier à la temporalité en termes d’anticipation des risques. L’action publique doit ainsi articuler urgence et anticipation, se déployer dans le court terme en intégrant une projection d’un futur plus ou moins lointain. Enfin, les temporalités jouent aussi au niveau du public cible et des effets escomptés. Les plans reposent sur des transformations des conduites qui ont une portée temporelle très différente de celle des réformes et se confrontent aux parcours de vie des acteurs concernés inscrits dans un temps plus long et dans un temps subjectif.
La notion d’incertitude est devenue aujourd’hui constitutive de nos sociétés contemporaines, et son utilisation dans le domaine politique est croissante. Une des adaptations à cette caractéristique est la gouvernance au sein de laquelle des acteurs hétérogènes, privés et publics, prennent part à la formulation de la politique. Le secteur sportif n’échappe pas à ces constats. Jusqu’au tournant du XXI e siècle, les conditions d’accès à l’encadrement sportif rémunéré dans le secteur privé sont le monopole du ministère en charge des Sports via le « Brevet d’État d’Éducateur Sportif ». Cet ordre établi se trouve bouleversé au début des années 2000 par l’ouverture de ces métiers à de nouvelles natures de certifications mais aussi par l’émergence d’une branche professionnelle spécifique au sport. Les conditions d’accès à l’encadrement sportif sont ainsi partagées entre plusieurs certificateurs. D’une part, les diplômes de la filière universitaire « Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives » obtiennent de nouvelles prérogatives. D’autre part, la branche sport développe le « Certificat de Qualification Professionnelle », dont les titulaires peuvent également encadrer une activité sportive, sous des conditions bien particulières. Ces reconfigurations engendrent inéluctablement des concurrences et de l’incertitude dans cette nouvelle gouvernance.
La fin d'un monopole d'État : ouverture et régulation du marché de l'emploi sportifThe end of a state monopoly: opening and regulation of the employment market in sports
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
hi@scite.ai
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
Copyright © 2024 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.