Rendering explicit key functions of public health interventions could constitute a useful step to their evaluation and transfer. It enables the formulation of hypotheses regarding the potentially standardizable elements of interventions, and elements that can be modified while maintaining the integrity of the intervention.
The INTERMEDE Project brought together a number of research teams to study the interaction between a patient and their general practitioner, and how this can produce social inequalities in health. The ultimate objective of the project was to formalize a core of common findings by integrating qualitative and quantitative results. The methodology chosen for the integration was inspired by the Delphi participatory method. It involves several rounds of questions and feedback in writing between all members of project teams, in order to compare contradictory opinions and identify key concepts arising from the project. This interdisciplinary research has provided a more nuanced understanding of the mechanisms underlying physician–patient interaction by revealing the convergences of the various disciplinary approaches.
Résumé La politique nutritionnelle en France, fait du corps actif, un nouvel enjeu de santé publique. L’étude montre, à partir de l’analyse des rapports de santé publique entre 1994 et 2002, que la lutte contre l’obésité inverse les symboliques du risque. L’inactivité physique est une conduite plus dangereuse que la pratique sportive ! L’éducation nutritionnelle accompagne cette inversion par une morale de l’effort et de la responsabilité individuelle. L’analyse de la campagne nationale « mangez-bougez » montre que le « gouvernement des corps » forme à l’autocontrôle en articulant une sociologie des goûts alimentaires à une psychologie de l’engagement physique. Il reproduit les formes classiques de la domination tout en valorisant un accès équitable à la santé par un «style de vie actif ».
Cette recherche interventionnelle analyse les dynamiques d’engagement dans la collaboration entre des chercheur.se.s de sciences humaines et sociales et deux soignantes en cancérologie, pilotes d’un dispositif d’éducation thérapeutique de patient·e·s sous anticancéreux oraux. Nous nous attachons à analyser et à réduire les asymétries de savoirs et de pouvoirs pour favoriser les relations d’échange entre diverses expertises. Cet article retrace plus particulièrement les processus sociaux et épistémiques qui font évoluer les modes de coordination entre acteur.ice.s. Une enquête ethnographique (par observation participante et entretiens auprès des enquêtés) des trois années de partenariat permet de relever, au sein de différentes arènes collaboratives, la variabilité des formes de traduction entre ces acteur·ice·s et les ajustements méthodologiques de la recherche lorsqu'elle se confronte aux enjeux de l’intervention. Différents registres de médiation sont mobilisés par les chercheur.se.s, comme par les pilotes, qui impactent les formes de coordination. Nos résultats montrent que des négociations et des accords sont réalisés sans aboutir à des coordinations maximalistes, qui autoriseraient un travail commun de promotion de la RISP.
La recherche aborde d’un point de vue sociologique, le renouvellement des pratiques alimentaires et physiques de patients atteints de maladies cardio-métaboliques suite à une prise en charge en médicale. Huit dispositifs ont été analysés et 116 personnes interrogées. Elle montre, en croisant les caractéristiques des « dispositifs » et des « dispositions » des patients que l’acculturation au modèle médical de la prévention s’effectue dans une « alliance éducative » différenciée selon les maladies et les institutions; que les différentes socialisations primaires et secondaires favorisent le maintien ou l’abandon des « habitus » corporels d’hygiène alimentaire et physique.
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