This study aimed to characterize the neural networks involved in patients with chronic low-back pain during hypnoanalgesia. PET was performed in 2 states of consciousness, normal alertness and hypnosis. Two groups of patients received direct or indirect analgesic suggestion. The normal alertness state showed activations in a cognitive-sensory pain modulation network, including frontotemporal cortex, insula, somatosensory cortex, and cerebellum. The hypnotic state activated an emotional pain modulation network, including frontotemporal cortex, insula, caudate, accumbens, lenticular nuclei, and anterior cingulate cortex (ACC). Direct suggestion activated cognitive processes via frontal, prefrontal, and orbitofrontal cortices, while indirect suggestion activated a widespread and more emotional network including frontal cortex, anterior insula, inferior parietal lobule, lenticular nucleus, and ACC. Confirmed by visual analog scale data, these results suggest that chronic pain modulation is greater with hypnosis, which enhances both activated networks.

Dementia is a neuropsychiatric disorder characterized by cognitive impairment and behavioral disturbances. The behavioral and psychological symptoms of dementia (BPSD) are common, contributing to caregiver burden and premature institutionalization. Management of BPSD is complex and often needs recourse to psychotropic drugs. Though widely prescribed, there is a lack of consensus concerning their use, and serious side effects are frequent. This is particularly the case with antidepressant treatment based on the assumption that BPSD is depressive in nature. A better understanding of BPSD etiology could lead to better management strategies. We submit that some BPSD could be the consequence of both dementia and an undiagnosed comorbid bipolar spectrum disorder, or a pre-existing bipolar diathesis pathoplastically altering the clinical expression of dementia. The existence of such a relationship is based on clinical observation, as far as the high frequency of bipolar spectrum disorders in the general population, with a prevalence estimated to be between 5.4% and 8.3%, and the psychopathological similarities between BPSD and mood disorder episodes in bipolar illness. We will review the concept of the bipolar spectrum and explain BPSD before proposing clinical pointers of a possible bipolar spectrum contaminating the phenomenology of dementia, which could lead to the targeted prescription of mood-stabilizing agents in lieu of antidepressant monotherapy. These considerations are of heuristic interest in reconceptualizing the origin of the behavioral manifestations of dementia, with important implications for geriatric practice.

Angkor Thom, ancienne capitale royale à l'époque angko- rienne aujourd'hui recouverte par la forêt, fait l'objet, depuis 2000, d'une exploration méthodique menée à l'échelle du site (9000000 m2) et fondée, dans une première phase, sur des prospections morphologiques et pédologiques, des levés topographiques et des sondages stratigraphiques ponctuels. La méthode mise en place, relevant d'une archéologie urbaine, a permis la découverte d'un grand nombre de structures - chaussées, fossés, canaux, voies d'eau- dont l'échelle, la fonction et la régularité constituent des données urbaines nouvelles essentielles. Un plan schématique de la ville dans son dernier état montre l'ensemble des grands réseaux urbains découverts à ce jour. L'auteur souligne le caractère urbain du site et insiste sur la régularité de sa structuration. Le caractère géométrique de la figure dessinée par un certain nombre des structures mises au jour incite à rechercher l'application d'un modèle théorique. L'auteur souligne le faisceau d'affinités qui existe entre les données archéologiques et les prescriptions urbaines provenant des traités indiens de l'habitat. Sachant qu'aucun plan de capitale royale ancienne indienne conforme aux traités n'a été réellement reconnu à ce jour, la capitale khmère apparaîtrait alors comme une utopie, au sens propre du terme, réalisée au-delà des mers.

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Les institutions gériatriques sont des communautés où cohabitenttrès souvent des solitudes. L’arrivée en institution va poser, pourde nombreux résidents, la question de leur place, voire de leuridentité. Créer des liens avec des individus qui renvoient l’âgé à sapropre vieillesse, à ses pertes et pour certains à sa déchéance estimpossible. Il existe pourtant une communauté qui leur est propre,celle du souvenir du « jeune temps », temps de la découverte,des amours. Cette époque est une marque générationnelle.Un des véhicules de cette mémoire est la chanson. Chargée desouvenirs et d’émotions elle va permettre une rencontre entre lesâgées non plus dans le présent, mais autour de leur jeunesse.À partir de cette première rencontre, l’acceptation de l’autrevoire sa découverte dans le présent sera facilitée. Au-delà decette découverte c’est aussi la question de la réactualisation del’identité qui pourra être retravaillée.

Le cadre institutionnel est présenté dans une perspective psychanalytique en référence aux travaux de E. Jaques, J. Bleger, E. Enriquez. Il est ensuite précisé relativement aux institutions gérontologiques et gériatriques, en fonction des spécificités de celles ci. Enfin, la place du psychologue est prise en compte ainsi que ses modalités d’intervention au sein de l’institution, sur le cadre institutionnel et avec les équipes.

La personne âgée est réputée se retourner sur son passé. Cette« caractéristique comportementale » semble même la définir etce, de façon plutôt péjorative. En effet, les interprétations entermes de radotage, de nostalgie, de désintérêt pour le présent,etc. sont fréquentes. Or, les travaux scientifiques nous montrentque ce retour sur le passé est à la source d’un travail d'élaborationnécessaire à la santé psychique : il renforce la cohésion psychique,et modifie ses systèmes de défenses. Ces mouvements psychiquessont essentiels pour développer des aptitudes à donner du sens àla situation de fin de vie et se protéger des angoisses et des risquesd’effondrement qui lui sont liés. Il est certain que ces positionspsychiques sont souvent énigmatiques pour les plus jeunes quil’accompagnent.

Vieillir en couple c’est pour l’âgé se confronter à de multiples paramètres sources à la fois d’évolution personnelle mais aussi de crise potentielle. Vieillir au plan individuel pose la question de l’individuation mise à mal par les réalités du temps et pointe la place des redondances comme facteur d’équilibre.Le couple pourra accompagner l’évolution individuelle,pourra être source d’épanouissement mais aussi lieu de crises et de souffrances. Les éléments contextuels tel que la gestion de l’espace, du temps, seront à prendre en compte. Les éléments relationnels tels que les modes de communication, l’apparition de mouvements dépressifs voire persécutoires devront être mis en évidence. La compréhension des facteurs environnementaux comme la famille, l’institution seront à analyser pour permettre une compréhension des différentes interactions mettant à mal l’intimité individuelle et relationnelle. Se poser la question de la préservation de cette sphère intime, de son renforcement seront les points abordés à la fin de cet article.