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Résumé L’auteur se dégage d’une perspective lewinienne trop souvent comprise comme action de changement volontaire dans une visée où les changements seraient définis comme traitement des problèmes d’adaptation (la régulation comprise comme recherche de l’équilibre). La réticence de l’auteur tient à ce qui, dans cette approche, induit une représentation de la part du consultant sur le degré et les registres de satisfaction que doit atteindre le groupe. La démarche clinique se distingue de celle de la recherche-action dans la mesure où le chercheur n’est pas centré sur l’action mais sur la demande comme demande de sens qui définit un questionnement sur un rapport. Elle est une manière particulière d’interroger le faire-ensemble mais aussi l’être-ensemble au niveau des processus subjectifs et intersubjectifs, des logiques organisationnelles, institutionnelles et sociales et dans les agencements de ces processus et de ces logiques. L’objet de recherche se définit dans l’écart entre acteurs et chercheurs, compris non pas comme distanciation critique, mais comme ce qui permet la relation sans laquelle l’analyse d’un certain type de processus ne pourrait avoir lieu.

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Résumé Les transformations qui touchent aujourd’hui l’ensemble des organisations prennent leur fondement dans la mutation d’un régime économique qui pousse celles-ci à mesurer l’efficacité du salarié dans son seul rapport à la rentabilité financière. Ce régime se traduit par une montée inquiétante des phénomènes destructeurs et autodestructeurs. C’est dans ce contexte de signification que vient s’inscrire l’essor de la catégorisation des risques psychosociaux dont on peut se demander si elle n’est pas une nouvelle construction pour désamorcer les conflits sociaux qui pourraient surgir de cette augmentation explosive du malaise dans les organisations. Le risque à prévenir ne serait pas tant celui pris par les salariés que celui que ces salariés feraient courir à la rentabilité attendue de l’organisation.