Despite a long history of research on political budget cycles, their existence and magnitude are still in question. By conducting a systematic analysis of the existing literature, we intend to clarify the debate. Based on data collected from 1037 regressions in 46 studies, our meta‐analysis suggests that little, if any, systematic evidence can be found in the research record that national leaders do manipulate fiscal tools in order to be reelected. However, it is much more clear that researchers selectively report that national leaders do manipulate fiscal tools in order to be reelected. The publication selection bias highlighted has nonetheless been reduced during the past 25 years of research. We also show that the incumbents' strategies differ depending on which tools they use. Finally, the nature and quality of political institutions appear to be the factors which most affect the political budget cycles.
Is there a strategically beneficial time for political leaders to make international environmental commitments? Based on the political cycles theory, we argue that leaders have incentives to delay costly ratification of international environmental agreements to the post-electoral period. However, the cost of participating in these agreements is often lower for developing countries, and they may enjoy indirect advantages, which may make them more prone to ratifying in the pre-electoral period. These hypotheses are assessed empirically by studying the ratification process of 41 global environmental agreements censused in the Environmental Treaties and Resources Indicators' database from 1976 to 1999. We use a duration model in which time is measured on a daily basis, enabling us to precisely identify pre- and post-electoral periods-a significant challenge in political cycles studies. Our investigation reveals the existence of political ratification cycles that are of substantial magnitude and non-linear over the pre- and post-electoral years
Certains citoyens déçus par les représentants politiques habituels se tournent volontiers vers de nouveaux candidats issus de la société civile et sans expérience politique préalable. Cet article étudie de manière empirique si ce renouvellement d’élus mène à un changement dans la représentation politique. Notre analyse s’appuie sur une base de données compilant les votes et l’activité législative de plus de 1 000 députés entre 2012 et 2020. Afin d’isoler correctement un effet de novicité en politique, nous dissocions le fait que les élus de la société civile soient également novices au sein du Parlement. Notre stratégie empirique permet d’isoler cet effet en utilisant les données concernant les représentants ayant déjà une expérience politique mais nouvellement élus au Parlement. En premier lieu, nous notons d’importantes disparités des élus issus de la société civile concernant leur indépendance vis-à-vis des consignes de vote de leur groupe parlementaire. Si les élus appartiennent à des groupes avec une cohésion relativement faible, ils montrent davantage d’indépendance à l’égard du groupe, tandis qu’il n’y aucune différence notable dans les groupes à forte cohésion. Ensuite, en utilisant un indice multidimensionnel de l'activité législative des députés, nous montrons que les différences observées sont avant tout dues au manque d’expérience parlementaire se traduisant par une activité moindre en début de mandat. Cette différence s’estompe, et ne conduit pas à une distinction de l’activité entre nouveaux et anciens membres du parlement sur l’entièreté du mandat. Globalement, même si l’élection de nouveaux politiques permet un changement des caractéristiques individuelles usuelles des députés comme l’âge ou le sexe, cela semble insuffisant pour faire souffler un véritable vent nouveau sur la façon de faire de la politique. Classification JEL : P16, D72
L’approche des élections constitue une période critique et contrastée pour les entreprises en Afrique : la corruption et l’instabilité politique contraignent davantage leur activité, qui bénéficie par ailleurs de meilleurs services, tels que l’électricité, le transport et l’ordre public. Codes JEL : D72, 016, E32.
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