Why Is It So Difficult to Reform Collective Labour Law? Associational Power and Policy Continuity in Chile in Comparative Perspective

Abstract

Since Chile returned to democracy in 1990, centre-left governments have tried to reform the provisions on collective bargaining, strikes and unions established by the Pinochet dictatorship. Between 2015 and 2016 President Michelle Bachelet made the latest attempt to reform them. Despite favourable conditions, the changes were modest. This article explains why this is so. Drawing upon the notion of ‘associational power’ and through comparisons with labour reforms in Argentina, Brazil and Uruguay, this article suggests that the imbalance between workers’ and employers’ collective power is key for explaining why pro-labour reforms fail.

Conflits du travail dans des contextes de fragmentation et de pluralisme syndical. Analyse empirique du cas du Chili

“…Les résultats nous amènent également à repenser la façon dont les acteurs syndicaux et patronaux conçoivent le modèle chilien de relations de travail et comment, à partir de là, il est possible de proposer une modification du cadre législatif actuel. Des recherches récentes montrent que la continuité de la législation du travail s'explique, dans une large mesure, par l'opposition des employeurs à la centralisation des négociations collectives et des syndicats (Pérez Ahumada, 2021). Les résultats de cette recherche montrent que la réticence des employeurs à changer de modèle peut être contre-productive même pour les entreprises elles-mêmes.…”

“…L'instrument législatif issu de cette réforme (loi n o 20 940) n'a pas supprimé le principe du pluralisme syndical et a continué à asseoir la primauté de la négociation collective au niveau de l'entreprise. De même, malgré le fait que la loi susmentionnée a formellement abrogé le remplacement des grévistes, elle a obligé les syndicats à fournir des «équipes d'urgence» pour assurer le fonctionnement de base des entreprises pendant les grèves (Pérez Ahumada, 2021). del Trabajo, 2019a, p. 45).…”

“…Cette législation promeut, entre autres, la négociation collective décentralisée au niveau de l'entreprise et la cantonne à une série d'étapes fortement bureaucratisées qui excluent une partie importante de la main-d'oeuvre (notamment les travailleurs sous-traitants ou à temps partiel) (Ferez, 2009). La législation chilienne restreint également le droit de grève, le limitant exclusivement au processus de négociation collective réglementé et facilitant une série de mécanismes qui, dans la pratique, rendent les grèves inefficaces en tant que mécanisme de pression syndicale (Gutiérrez Crocco, 2020;Pérez Ahumada, 2021). De plus, le droit du travail favorise une structure syndicale fragmentée qui affaiblit les syndicats.…”

El poder sindical en el “Estallido social” chileno. La huelga general de noviembre de 2019

“…La realización de una huelga general en Chile supone la superación de una serie de dificultades legales. En términos generales, el código laboral chileno que fue implementado en dictadura, se caracteriza por ser muy flexible con las relaciones individuales de trabajo, pero muy restrictivo con las relaciones colectivas, situación que se ha mantenido en las sucesivas reformas laborales hechas en democracia (Pérez, 2020). En cuanto a sus aspectos favorables para los trabajadores, asegura lo mínimo que se encuentra en la mayor parte de las democracias occidentales: derecho a formar un sindicato y a recibir cotizaciones por parte de sus afiliados para lograr estructuras organizacionales funcionales y estables, especialmente en las grandes empresas donde alcanzan mayor solidez.…”

Class identity in times of social mobilization and labor union revitalization: Evidence from the case of Chile (2009–2019)

“…The CUT has been unable to overcome recurrent political and organizational crises, which have severely undermined its legitimacy. As a result, throughout the 2010s, the CUT’s capacity to mobilize rank-and-file workers and build associational power remained as weak as in the 1990s (Pérez Ahumada, 2021). Despite this, these data do suggest that, at least at the sectoral and workplace level, unions have revitalized in recent years.…”