“…Dans ce contexte, Kienle (2010) Cette « circulation des savoirs » (El Kenz, 2005) devient donc une nouvelle forme de connaissance, ce qui permettrait la reconstitution historique de la pensée eurocentrique dans le discours politique et scientifique tunisien (Kerrou, 2015) 75 Une proposition qui émane de certaines sciences sociales relationnelles et dialogiques (Saillant, Kilani et Graezer Bideau, 2011) et qui reconnait la production épistémologique en tant que processus long et multidirectionnel (Rhani, 2014) 76 Ce nouveau paradigme s'insère avec force dans le moment actuel grâce au développement des nouvelles technologies qui favorisent la circulation et le voyage de nombreuses idées, discours et savoirs (Landais, 2012). Dans le contexte de la révolution se produit en Tunisie la coexistence dans l'espace public d'une diversité de discours et de savoirs non scientifiques qui, diffusés à travers les réseaux sociaux, touchent un public plus vaste et répondent plus rapidement à la demande sociale et à l'intérêt suscité par les évènements qui entourent la révolution et qui demandent des éléments de réflexion pour la compréhension de la dynamique sociale et politique (Bendana, 2014), ce qui dépasse le monde de la recherche.…”