“…Aussi entreprennent-elles autant par volonté que par néces-sité (Allen, Elam, Langowitz et Dean, 2007). Les études montrent que les femmes entreprennent plutôt dans des secteurs généralement perçus et/ou représentés comme « féminins » avec une forte surreprésentation de l'activité domestique au sens large (comme les soins à la famille, l'éducation, l'esthétique…), des qualités requises attribuées au genre féminin (le sens de l'écoute et du détail, l'imagination, le « care » en général…), des barrières à l'entrée financières et/ou techniques peu élevées (Duchéneaut et Orhan, 2000;Carrier et al, 2006, Lebègue, 2011. Paradoxalement, c'est la possibilité de gagner en flexibilité qui pousse les femmes à démarrer leur propre entreprise (Cornet et Constantinidis, 2004), alors que la création d'entreprise est réputée consommatrice de temps et empiétant sur la vie privée.…”