Depuis que la participation citoyenne s'est institutionnalisée au début du millénaire sous l'impulsion du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) 1 , du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) 2 et du livre blanc sur la gouvernance locale de l'Union européenne 3 , qui en appellent à instaurer des systèmes de gouvernance plus démocratiques, les processus d'élaboration des programmes de développement local doivent intégrer la participation de toutes les parties prenantes (Stocker, 2000). 2 Certaines institutions territoriales sont restées attachées à un « modèle hiérarchique » classique (Calon, 1997) et se conforment aux obligations officielles minimales : informer la population et recueillir son avis. Mais peu à peu ont émergé des « modèles négociés » de participation (ibid.), qui prévoient d'impliquer les citoyens dans la réalisation d'un état des lieux (on parle alors de « diagnostic territorial partagé »), voire dans la production d'un projet (Declève et al., 2002) et dans la gestion de sa mise en oeuvre. Effectivement, des « diagnostics marchants » (Cordier et Géronnez, 2005), des « marches exploratoires » (Clette et al., 2007) ou des méthodes plus originales comme la « cartographie sensible » du territoire (Olmedo, 2017) se sont multipliés, ont été réalisés de manière professionnelle ou de façon empirique par des associations, des Comment un diagnostic territorial partagé à partir du paysage peut-il contrib... Projets de paysage, 18 | 2018 Comment un diagnostic territorial partagé à partir du paysage peut-il contrib... Projets de paysage, 18 | 2018 Comment un diagnostic territorial partagé à partir du paysage peut-il contrib...