“…Mais comme depuis le départ tu t' es fait mal et tu continues, ce n' est pas la défaite qui fait […] faut apprendre à continuer à se battre. » Les processus de socialisation et la formation d'une véritable disposition à l'acceptation de la douleur générée par la mise à l'épreuve des métabolismes (acidité cellulaire, crampes, courbatures, trachée irritée…) et atteintes extérieures au corps (blessures) du jeune sportif pointent également la place et le rôle de l'entourage (Mennesson, 2005 ;Zanna, 2010). Si le rôle de l'entraîneur consiste à veiller si ce n'est à la bonne santé des athlètes du moins leur intégrité, de fait il est là pour enregistrer et parfois valider les douleurs ressenties : « Ça dépend des jeunes, j' en ai une qui n' est jamais blessée, ça fait deux ans que je suis avec, elle n' a jamais été blessée, je ne vais pas dire les petits pépins, les petites douleurs qui hop le lendemain sont terminées.…”