Cet article empirique, basé sur les rapports des banques françaises de 2004 à 2011, appréhende la façon dont les banques cherchent à récupérer de la légitimité, suite à la crise bancaire de 2008, grâce à la responsabilité sociale de l’entreprise. Deux résultats principaux se dégagent. D’une part, les banques communiquent davantage sur leurs responsabilités sectorielles depuis la crise bancaire. D’autre part, et de façon plus étonnante, dans ce secteur fortement institutionnalisé, on n’observe pas de comportements isomorphes : les dynamiques de légitimation restent différenciées.