Discours sur la RSE dans le processus de légitimation de la banque

Abstract

Cet article empirique, basé sur les rapports des banques françaises de 2004 à 2011, appréhende la façon dont les banques cherchent à récupérer de la légitimité, suite à la crise bancaire de 2008, grâce à la responsabilité sociale de l’entreprise. Deux résultats principaux se dégagent. D’une part, les banques communiquent davantage sur leurs responsabilités sectorielles depuis la crise bancaire. D’autre part, et de façon plus étonnante, dans ce secteur fortement institutionnalisé, on n’observe pas de comportements isomorphes : les dynamiques de légitimation restent différenciées.

Legitimate or Not, Does It Really Matter? A Reading of the PDO Label’s Legitimacy through Consumers’ Perception

“…In light of the previous considerations, this paper advances our understanding of the perceived legitimacy of labels by examining its link with the perceived quality and purchase intention of the labeled food product. For this purpose, we propose to measure the perceived legitimacy [ 49 , 52 , 65 , 66 , 67 , 69 ] of the PDO label through its four dimensions (pragmatic, regulative, moral, and cognitive).…”

Quelle « température RSE » dans la banque sénégalaise ?

“…Il faut donc intégrer toutes les parties prenantes dans la stratégie bancaire et avoir un comportement plus éthique afin de bâtir une politique RSE plus efficace qui s'éloigne d'une recherche de légitimité. D'ailleurs, Reynaud et Walas (2015) ont analysé des rapports de banques françaises sur la période 2004-2011. Pour les auteurs, la RSE était un moyen pour les banques de récupérer de la légitimité après la crise bancaire qui a secoué le monde des affaires en 2008.…”

“…Les pratiques sont développées sans cadre de mesure des progrès faits ou à faire. La recherche d'une légitimité semble être le moteur de leur démarche (Reynaud et Walas, 2015). D'ailleurs, le responsable RSE et qualité pense que « les pratiques RSE vont augmenter la notoriété de la banque ».…”

La construction de la légitimité d’une initiative de cluster : le cas d’inno’vin

“…En effet, il que le rejet d'une IC par ses membres potentiels peut être liée au rejet du principe même d'un cluster. La capacité d'une IC à prendre ses distances par rapport aux idées socialement construites -dans l'environnement institutionnel des clusters, au sens de Porter (2000) -apparaît, à cet égard, comme un élément clef du processus de légitimation, d'abord de l'IC, puis du concept même de cluster selon une dynamique cognitive (Reynaud et Walas, 2015 ;Suchman, 1995). En définitive, si les IC sont des organisations « dirigées en partie par leurs parties prenantes » (Suchman, 1995, p. 584), elles constituent une sous-catégorie très spécifique, dont la présente étude a permis de tracer les premiers contours (ex.…”

“…En effet, à la différence d'un cabinet d'avocats ou d'une clinique -pour reprendre des exemples de cette catégorie cités par Suchman (1995) -le cluster est une nouvelle forme d'organisation, qui ne peut pas s'appuyer sur une dynamique normative. Il y a, au contraire, un travail important à réaliser auprès des acteurs pour qu'ils comprennent ce que sont les clusters et que ceux-ci deviennent in fine incontournables à leurs yeux (Reynaud et Walas, 2015).…”