“…L'examen de la littérature produite sur ce domaine montre que les questions des publics, de leur morphologie sociale, de leurs pratiques et de leurs représentations sont finalement peu traitées. Or le public apprenti est loin d'être homogène et se différencie de celui des lycées professionnels (Capdevielle-Mougnibas & Courtinat-Camps, 2013 ;Capdevielle-Mougnibas, Prêteur & Favreau, 2013). D'un côté, les apprentis se recrutent aujourd'hui dans un milieu social un peu plus favorisé que celui des lycéens professionnels (un peu moins de pères ouvriers et surtout moins de parents au chômage et de mères au foyer) ; de l'autre, l'apprentissage rénové ne bouleverse pas, loin s'en faut, les clivages traditionnels : les jeunes issus de l'immigration comme les filles sont très largement mis à l'écart de ce dispositif.…”