2005
DOI: 10.4000/rh19.1013
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Pour une anthropologie historique des guerres de l’Empire

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“…Dans l'écrit comme dans la pratique orale s'opère une tension entre le dit et l'éprouvé, entre le langage et l'expérience des affects qui est fonction des limites dessinées à un moment donné entre le dicible et le non-dicible. Ainsi, les études menées par les spécialistes du Premier Empire montrent la rareté de l'expression de la peur dans les écrits combattants, qui témoignent davantage de la puissance d'une auto-contention des affects hautement valorisée par la culture militaire héritée de l'Ancien Régime que d'une absence de la peur chez les combattants (Petiteau 2005). Une étude récente montre, dans la même perspective, la rareté de la peur dans les émotions exprimées par les militaires russes pendant les campagnes napoléoniennes et l'effervescence de ce thème durant la guerre de Crimée de 1853 à 1856 (Plamper / Jazier 2012).…”
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“…Dans l'écrit comme dans la pratique orale s'opère une tension entre le dit et l'éprouvé, entre le langage et l'expérience des affects qui est fonction des limites dessinées à un moment donné entre le dicible et le non-dicible. Ainsi, les études menées par les spécialistes du Premier Empire montrent la rareté de l'expression de la peur dans les écrits combattants, qui témoignent davantage de la puissance d'une auto-contention des affects hautement valorisée par la culture militaire héritée de l'Ancien Régime que d'une absence de la peur chez les combattants (Petiteau 2005). Une étude récente montre, dans la même perspective, la rareté de la peur dans les émotions exprimées par les militaires russes pendant les campagnes napoléoniennes et l'effervescence de ce thème durant la guerre de Crimée de 1853 à 1856 (Plamper / Jazier 2012).…”
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