“…Ces textes utilisent le terme parcours (parfois indistinctement de celui de trajectoire, processus ou cheminement) pour décrire la vie d'une diversité de catégorie des jeunes, notamment des jeunes en situation de plus grande vulnérabilité comme des jeunes avec des problèmes de santé mentale ou physique (Demers-Lessard, Tremblay et Turcotte, 2016;Fleury et Grenier, 2013;Oria et Richardot, 2014), des jeunes avec des difficultés multiples (Parazelli, 2002;Barreyre et Fiacre, 2009;Goyette et al, 2010;Lagier, 2012;Muniglia et Rothé, 2013a, 2013bPicard, Canisius Kamanzi et J. Labrosse, 2013;Villemagne et Myre Bisaillon, 2015), bénéficiaires de l'aide sociale (Bonvin, Dif-Pradalier et Rosenstein 2013), ayant un bas niveau de qualification ou sans diplôme (Trottier et Gauthier, 2007;Supeno et Bourdon, 2013;Brégeon, 2019), déviants (Brunelle et Cousineau, 2005) ou délinquants (Carra, 2004), issus de l'immigration (Brinbaum et Guégnard, 2012;Pilote et Magnan, 2012;Magnan et Darchinian, 2014). Ils décrivent aussi plus globalement les parcours ou des événements clés tels que les réorientations ou bifurcations (Becquet et Bidart, 2013;Longo, Bourdon, Charbonneau, Kornig et Mora, 2013;Vultur, Bernier et Richard, 2017), l'immigration (Gauthier, 2001), l'engagement dans des causes variées (Shirali et Schnapper, 2007;Lacroix et Lardeux, 2018) tout comme les contacts des jeunes avec les institutions (Bourgouin, 2016;Chéronnet, 2015;Longo, Bourdon et Dionne, 2019;Picard, Masdonati, Goyer et Pilote, 2012). Enfin, il existe encore des analyses plus méthodologiques mettant en exergue les retombées de l'approche de parcour...…”