Nation-Building in Croatia and the Treatment of Minorities: Rights and Wrongs

Abstract

Résumé Le préambule de la Constitution croate définit la Croatie en tant « qu’État national de la nation Croate et État des membres des minorités nationales autochtones ». Selon une partie des chefs politique serbes du début des années 1990, cette exacte définition encouragea le nationalisme serbe en Croatie et légitima la révolte d’une partie de la population. Bien que la proclamation de l’État-nation ne soit pas nécessairement liée à l’émergence d’un ethno-nationalisme, la déclaration de l’État croate en 1991 a clairement aggravé un mécontentement d’une partie de la population qui, à l’époque, comptait pour 12.5 %. Des politiques agressives de construction étatique ont été justifiées par le gouvernement de l’époque par le fait qu’un tiers du territoire était occupé par des rebelles serbes. Malgré cela, les relations interethniques ont perduré jusqu’à aujourd’hui, les droits des minorités se sont constamment améliorés après le changement de gouvernement en 2000, cela étant certainement due aux perspectives d’adhésion offertes aux pays. Cet article tentera d’analyser le processus de construction étatique croate dans les années quatre-vingt-dix tout en ayant un regard critique sur la position officielle vis-à-vis des minorités. En conséquence, cet article décrira le changement de la position officiel envers les minorités, ce qui est une résultante directe du processus d’intégration. La méthodologie utilisée dans la préparation de cet article a inclus une recherche documentaire sur le conflit ethnique, la mobilisation ethnique de même que le règlement du conflit en Croatie ainsi que des entretiens avec des acteurs ayant pris part aux accords de paix. L’analyse normative a requis une recherche de textes sur les accords de paix mais aussi les dispositions administrant les droits des minorités, droits de l’homme etc. L’analyse empirique m’a amené à croiser les motivations et intérêts des acteurs qui ont pris part à la préparation des lois sur les droits des minorités et les accords de paix.

Diversity recognition and minority representation in Central and Southeast Europe: a comparative analysis

“…Such a comparative analysis of the CESE region is made relevant by the fact that to our knowledge no comprehensive study has tried to connect these aspects, despite the existence of a broad literature about minority representation, either in the form of case studies (Alionescu 2004;Dobos 2007;Horvath 2001;Komac 2002;Petricusic 2004aPetricusic , 2008Vasiljevic 2004), or of comparative efforts (Bird 2013; Bochsler 2010; Frowein and Bank 2001;Htun 2004;Meier 2009;Reynolds 2005;Venice Commission 2000. The analysis is also motivated by the fact that the specific forms of electoral representation are one of the most important micropolitical techniques that can be deployed as a building block of macropolitical designs of ethnocultural diversity management (Hadden 2005;McGarry and O'Leary 1993;McGarry, O'Leary, and Simeon 2008;Rechel 2009).…”

„Man hat das Gefühl, dass die eigene Kultur weniger Wert ist.“ – Ein Vergleich der Einstellungen britischer und kroatischer Studierender zur Globalisierung

“…Croatia emerged on the international political map only after the dissolution of Yugoslavia in 1990s. The process of nation-building in the country coincided with a war led by nationalist rulers and was fuelled by ethno-mobilisation consisting of e.g., altering history books in schools, changing street names and using sports in the formation and conservation of the emerging national identity and culture (Brentin 2013;Petricusic 2008;Šakaja and Stanić 2011). Creating and maintaining national myths was an efficient tool for political mobilisation (Vangeli 2011), but its effects were not limited to politics.…”

Aportes de la antropología forense a la investigación de contravenciones al derecho internacional humanitario, el caso de Bosnia y Herzegovina

“…En Croacia la situación fue diferente. De acuerdo con Petricusic (2008), el 16 de marzo de 1991 los serbocroatas autoproclamaron la conformación de la República Serbia de la Krajina y declararon Knin como capital. A la vez, paramilitares serbocroatas, apoyados por el ejército de la antigua Yugoslavia, arremetieron para controlar las fronteras de Croacia con Bosnia y Voivodina, en la denominada Krajina croata.…”