2004
DOI: 10.4000/activites.1243
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Mutual intelligibility and shared context. Conceptual inspirations and technological reductions

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“…Dans les situations de coopération entre humains, ces ajustements sont soutenus par la construction d'une conscience de la situation c'est-à-dire une représentation de l'état actuel de la situation dans laquelle les participants sont engagés (connaissance de faits relatifs à l'état de la situation, aux contributions des partenaires engagés dans la tâche…) (Schmidt, 2002). La construction de cette conscience de la situation est elle-même soutenue par des pratiques à travers lesquelles des participants coopérants sont en capacité : de « capter » ce que font leurs collègues et de réguler leur activité en conséquence (Schmidt, 2002) ; et de donner à voir des éléments de sa propre activité qui peuvent être pertinents pour les autres (Salembier & Zouinar, 2004 ;Schmidt, 2002). La construction d'une conscience commune s'appuie sur les compétences des partenaires du travail collectif à reconnaître, à interpréter, et à comprendre et à donner à voir leurs conduites réciproques (Salembier & Zouniar, 2004 .…”
Section: Discussion Et Perspectivesunclassified
“…Dans les situations de coopération entre humains, ces ajustements sont soutenus par la construction d'une conscience de la situation c'est-à-dire une représentation de l'état actuel de la situation dans laquelle les participants sont engagés (connaissance de faits relatifs à l'état de la situation, aux contributions des partenaires engagés dans la tâche…) (Schmidt, 2002). La construction de cette conscience de la situation est elle-même soutenue par des pratiques à travers lesquelles des participants coopérants sont en capacité : de « capter » ce que font leurs collègues et de réguler leur activité en conséquence (Schmidt, 2002) ; et de donner à voir des éléments de sa propre activité qui peuvent être pertinents pour les autres (Salembier & Zouinar, 2004 ;Schmidt, 2002). La construction d'une conscience commune s'appuie sur les compétences des partenaires du travail collectif à reconnaître, à interpréter, et à comprendre et à donner à voir leurs conduites réciproques (Salembier & Zouniar, 2004 .…”
Section: Discussion Et Perspectivesunclassified
“…La gestion de l'ordre interactionnel s'apparente ainsi à un labeur indéfini, sans lequel le travail lui-même ne peut s'accomplir : il s'agit de rendre la coopération possible. Que l'on s'intéresse aux équipes de travail ou au couple agent/usager, la co-production de biens ou de services est donc toujours, dans ce cadre, celle de perspectives plus ou moins communes : une « visibilité mutuelle des situations, des gestes, des opérations dans l'espace de travail » (Quéré, 1997, p. 167), des « apparences concertées » (Joseph, 1998), un « contexte partagé » 4 (Grosjean, 2005 ;Salembier, & Zouinar, 2004), etc.…”
Section: L'héritage Pragmatisteunclassified
“…important, l'environnement devient toutefois le principal terrain d'investigation : on s'intéresse à ce qui est visible, et plus précisément « manifeste » -non pas seulement perceptible, mais inférable (Salembier, & Zouinar, 2004). « Continuellement confrontés à la tâche de juxtaposer des perspectives sur l'objet, quel qu'il soit, avec lequel ou sur lequel ils travaillent de façon à le situer dans un réseau pertinent de significations », les contrôleurs au sol étudiés par les Goodwin parviennent à accorder ou à articuler leurs vues (1996, p. 89).…”
Section: L'héritage Pragmatisteunclassified
“…En effet, si l'analyse du cours d'expérience des rameuses a pour partie mis en évidence des phénomènes comparables à ceux qui ont été décrits dans des études antérieures, elle a aussi révélé certaines caractéristiques singulières de l'activité collective des rameuses. Parmi les convergences avec les études précédentes, on peut souligner la prégnance de l'activité d'exploration et d'interpré-tation de l'activité de son (ou ses) partenaires, permettant à chaque rameuse d'inférer les préoccupa-tions, l'état de fatigue ou les émotions de sa partenaire, ou encore certaines modalités d'ajustements mutuels (« Inciter sa coéquipière à s'ajuster à soi », et « S'ajuster à sa coéquipière »), qui renvoient à des processus d'enquête et de surveillance, et à des jeux d'influence mutuelle comparables à ceux qui ont été décrits dans les résultats d'études en sport (e.g., Poizat et al, sous presse ;Saury, 2008) et dans le travail (e.g., Chauvin & Lardjane, 2008 ;Cicourel, 1994 ;Heath & Luff, 1992Heath, Svensson, Hindmarsh, Luff, & Vom Lehn, 2002 ;Hoc, 2003 ;Salembier & Zouinar, 2004Schmidt, 1994Schmidt, , 2002.…”
Section: 12-originalité Des Modes De Coordination Inter-rameursunclassified