Dans les cahiers des charges de la télévision publique française, l’ambition culturelle est constamment réaffirmée mais la culture y est souvent pensée comme un apprentissage aussi douloureux que nécessaire... Sans cesse, on voit s’affronter les partisans d’une culture exigeante et ceux du divertissement. Et si les adaptations littéraires en costumes font encore recette, on nous propose à intervalles réguliers des « versions divertissantes » (Hanna Arendt) des grands auteurs du répertoire. Dans tous les cas, la référence (littéraire ou historique) reste éminemment désirable mais le produit culturel doit être conçu de telle manière qu’il atteigne au mieux son objectif de médiation culturelle. Nous mettrons ici en évidence la promesse équivoque de ces œuvres télévisuelles et les choix discursif et esthétique qui sont les leurs.