Nous avons choisi un récit de Maupassant-Toine, 1885-pour analyser à partir d'un corpus d'illustrations échelonnées sur presque un siècle comment l'iconographie traduit ou programme des lectures qui peuvent tendre rapidement à la fois à académiser et à déculturer un texte, depuis sa première publication en livre (1886) jusqu'aux rééditions des années 1970. Voici le début de l'histoire (1) : « On le connaissait à dix lieues aux environs le père Toine, le gros Toine, Toinema-Fine, Antoine Mâcheblé, dit Brûlot, le cabaretier de Tournevent [...]. Sa Fine, c'était son cognac, bien entendu. Depuis vingt ans il abreuvait le pays de sa Fine et de ses Brûlots, car chaque fois qu'on lui demandait.-Qu'est-ce que j'allons bé, pé Toine ? Il répondait invariablement :-Un brûlot, mon gendre, ça chauffe la tripe et ça nettoie la tête ; y a rien de meilleur pour le corps. Il avait aussi cette coutume d'appeler tout le monde "mon gendre", bien qu'il n'eût jamais eu de fille mariée ou à marier.