Depuis une quinzaine d’annés, l’État québécois, dans le dossier de la culture, privilégie la dimension techno-économique. Dans le domaine cinématographique, sa politique a été sévèrement critiquée par les professionnels du milieu. Ceux-ci exigent une transformation du modèle de gestion de l’aide au cinéma, une augmentation substantielle de l’appui financier de l’État et le développement d’une stratégie de convergence du cinéma et de la télévision. Les gouvernements qui se sont succédé au Québec ont continuellement revendiqué les pleins pouvoirs en matière de culture et de communications. Pourtant, depuis une quinzaine d’années, l’État québécois a défendu une vision de la culture quasi identique à celle, véhiculée par le fédéral.