À travers l’analyse multimodale d’un rituel quotidien de coécriture mené avec des élèves allophones, ce travail montre comment le support matériel de l’écrit (ici le tableau) peut déclencher et/ou s’inscrire dans un ensemble de représentations de la part des acteurs. L’espace du tableau ainsi que celui situé devant et autour de ce support devient un lieu de mise en scène de soi et de rapport à l’écrit et aux normes. Il est également un espace à territorialiser pour permettre à l’élève d’affirmer, au sein du groupe-classe, son identité d’élève et de scripteur en français.