Le statut de coopérative est-il source d’efficacité dans le secteur bancaire ?

Abstract

Is the cooperative ownership structure a factor of efficiency in banking firms ? Some economists, especially American, consider that cooperative banks operate inefficiently, and that they will disappear. Using the same analysis than these authors, we try, in this paper, to explain the good performances of cooperative banks in France, comparing to stock banks. The relevant criterion which allows to set apart cooperative banks from stock banks is the ownership structure, and not the existence of a common bond. We then develop the consequences of the cooperative ownership structure of financial institutions. Cooperative banks appear to be able to compete efficiently with stock banks, even if the aim of the organisation is not the maximisation of the profitability for the capital owners. JEL classifications : G21, L2

Wage differentials between conventional firms and non-worker cooperatives: Analysis of evidence from France

“…Ownership rights are not only weaker but also more diluted than in conventional firms because of the ‘one member, one vote’ principle on which a cooperative’s democratic functioning is based. Thus managers are sheltered from the threat to which their counterparts in conventional firms are exposed, namely that shares might be accumulated in the hands of a few shareholders trying to strengthen their ability to influence decisions (Gurtner et al., 2002; Rasmusen, 1988).…”

Étude Comparative Des Performances Des Institutions De Microfinance D’afrique Sub-Saharienne Selon Leur Statut Légal

“…Le principe de la double qualitéélimine les conflits d’agence entre les apporteurs de capitaux c’est‐à‐dire les propriétaires et les créanciers. Inversement, il accroît des coûts d’agence résultant des conflits entre le statut de coopérateur et celui de client d’une part, et entre le statut de client‐emprunteur et celui de client‐déposant d’autre part (Valnek 1999, Gurtner et al 2002, Ory et al 2006). Par ailleurs, le principe démocratique « un homme, une voix » dilue l’influence que peut avoir un coopérateur (mutualiste) détenteur de plusieurs parts sur les décisions de l’entreprise, et renforce par conséquent le pouvoir managérial et l’inefficacité organisationnelle.…”

Les Banques Coopératives Françaises Dans Les Années 1990–2000: Spécialisation Des Activités Et Performances

“…En même temps, la politique de croissance externe et de diversification d'activités menées au niveau des groupes coopératifs a permis aux banques coopératives de consolider leur position dans des nouveaux domaines d'activités et de diversifier la clientèle de leurs groupes (Gurtner E., Jaeger M., Ory J.‐N., 2002, Richez‐ Battesti N. Gianfaldoni P. et alii, 2007). Ainsi, la combinaison d'une diversification relativement limitée du portefeuille des crédits des réseaux bancaires coopératifs avec une forte diversification au niveau des groupes coopératifs semble avoir été une stratégie judicieuse.…”

“…L'amélioration de la capacité d'autofinancement des entreprises de grande taille et la diminution consécutive de la demande de financement bancaire ainsi que la désintermédiation des financements a également moins affecté les banques coopératives que les grandes banques commerciales, compte tenu de la spécialisation de leurs activités de crédit. Enfin, le caractère non coté et la limitation de la rémunération des parts sociales atténue la contrainte de création de valeur pour l'actionnaire et ne les incite pas à prendre des risques inconsidérés (Gurtner E., Jaeger M., Ory J.‐N., 2002).…”

“…Les mutations en question engendrent des interrogations sur la capacité d'adaptation des banques coopératives, voire même sur la viabilité du modèle mutualiste (Azema J., 2002; Gurtner E., Jaeger M., Ory J.‐N., 2002; Richez‐Battesti N., Gianfaldoni P. et alii, 2007).…”