Les Banques Coopératives Françaises Dans Les Années 1990–2000: Spécialisation Des Activités Et Performances

Abstract

RESUME * * : Cet article porte sur les transformations et les stratégies d'adaptation des banques coopératives françaises induites par la réforme du système financier français et la globalisation financière. Il examine l'ampleur de la banalisation au niveau des activités de crédit des réseaux bancaires coopératifs ainsi que leurs performances. Il est montré que les réseaux bancaires coopératifs maintiennent une spécialisation assez importante de leurs propres activités de crédit, dont le corollaire est une diversification au niveau des groupes coopératifs. Ces réseaux ontégalement un pouvoir de marché croissant et une rentabilité meilleure que les banques commerciales pendant la période 1992-1999 et comparable pour la période suivante. Enfin, les banques coopératives présentent l'avantage de permettre aux pouvoirs publics de conserver, compte tenu du caractère «non opéable» de ces réseaux, leur capacité d'influence sur les stratégies bancaires tout en respectant les règles du jeu de l'Espace financier européen et de la globalisation financière.

THE PUBLIC SECTOR AND THE SOCIAL ECONOMY IN THE ANNALS (1975–2007): TOWARDS A NEW PARADIGM1

“…This theme potentially involves all sectors, though mainly financial cooperatives and mutual societies. In France, the profitability for cooperative banks during the 1992–1999 period was better than that for commercial banks (Sifakis‐Kapetanakis 2007). In the UK, mutual societies presented users and consumers with savings that surpassed those of private companies by about 5% to 8% (Ashton and Letza 2003).…”

L’efficience Des Cooperatives De Services Financiers: Une Analyse De La Contribution Du Milieu*

“…(Amel, Barnes, Panetta, et Salleo, 2004) La situation spécifique des coopératives de services financiers aété analysée par quelques auteurs. Mentionnons par exemple les travaux de Worthington (1999Worthington ( et 2001 et Ralston (2001) sur les credit unions australiennes, de Sifakis-Kapetanakis (2007) sur les banques coopératives françaises, de Fried, Lovell et Eeckaut (1993) sur les credit unions américaines et de Fortin et Leclerc ( et 2007, Fortin, Leclerc et Thivierge (1999et 2000 et Leclerc et Fortin (2003, 2004et 2009 sur les Caisses Desjardins et acadiennes, deux réseaux de coopératives d'épargne et de crédit opérant dans certaines régions du Canada. Dans ces différentséchantillons, l'efficience n'est pas plusélevée que celle des banques.…”