Depuis une quinzaine d’années, différents types de recherches participatives montent en popularité, dont la recherche-action et la recherche collaborative. Ils ont en commun l’adoption d’un rapport plus symétrique entre chercheurs et praticiens et une préoccupation pour le développement professionnel de ces derniers. Néanmoins, ils diffèrent en ce qui concerne certaines hypothèses théoriques/épistémologiques qui les sous-tendent et sur le plan de l’approche méthodologique. Cette contribution vise à présenter ces deux types de recherches pour en éclairer les enjeux et les défis particuliers, et pour interroger ce qu’ils impliquent en matière de rapport aux savoirs et de rapport à la production de savoirs.