“…Peut ainsi s'activer un processus de reliance, d'hybridation des savoirs, de cofabrication et de conciliation entre les acteurs et le paysage ; cela en mêlant diversité des formes de connaissances et interprétation permanente des liens qui s'opèrent entre le mot paysage et ce qu'il peut recouvrir (Torre et Vollet, 2016). Ainsi les images de MPAQ auraient pu être le moyen de travailler à la construction de « communautés d'expériences » associant professionnels et « profanes » (Collins et Evans, 2002), en leur fournissant une base visuelle qui, tout en suscitant la discussion, ne la précadrait pas (Cuny et Nez, 2013). D'autres expériences ont montré que, grâce à un vrai travail de préparation et de mobilisation des acteurs en amont des discussions dans l'arène publique, l'entrée par les photographies individuelles permet d'engager efficacement des temps collectifs de concertation autour d'un matériau connu de tous et, dans le même temps, sur la découverte des représentations et des demandes sociales des autres membres du groupe (Bousquet et al, 2014 (Muller, 2005).…”