1981
DOI: 10.3406/prati.1981.1190
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

La correction de rédaction

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
1
1
1

Citation Types

0
0
0
6

Year Published

1994
1994
2024
2024

Publication Types

Select...
6
1
1

Relationship

0
8

Authors

Journals

citations
Cited by 12 publications
(6 citation statements)
references
References 0 publications
0
0
0
6
Order By: Relevance
“…Là où le lecteur manifeste une attitude de coopérativité en vue de construire ou de reconstruire une cohérence, le lecteur de textes d'élèves peut avoir la tentation de détecter avant tout des manques et des insuffisances d'explicitation déclenchant une annotation en rouge dans les marges du texte. Cette posture a été dénoncée chez l'évaluateur lorsque Masseron (1981), dans un numéro de la revue Pratiques consacré à la rédaction, écrit : « le professeur ne lit pas : il corrige », soulignant ainsi le degré de coopérativité interprétative différent dans une situation de lecture et dans une situation de correction de devoir. Le linguiste-didacticien qui aborde des textes d'élèves comme nous le faisons ici se place dans une posture intermédiaire : lorsqu'il inventorie les marques linguistiques choisies par les élèves pour résoudre les problèmes référentiels posés par la présence d'éléments anaphoriques sans antécédent, il limite sans doute la part des calculs inférentiels par rapport à une situation ordinaire de lecture et ne tolère pas la part d'implicite qu'il apprécierait au contraire dans la lecture d'un texte littéraire.…”
Section: Discussionunclassified
“…Là où le lecteur manifeste une attitude de coopérativité en vue de construire ou de reconstruire une cohérence, le lecteur de textes d'élèves peut avoir la tentation de détecter avant tout des manques et des insuffisances d'explicitation déclenchant une annotation en rouge dans les marges du texte. Cette posture a été dénoncée chez l'évaluateur lorsque Masseron (1981), dans un numéro de la revue Pratiques consacré à la rédaction, écrit : « le professeur ne lit pas : il corrige », soulignant ainsi le degré de coopérativité interprétative différent dans une situation de lecture et dans une situation de correction de devoir. Le linguiste-didacticien qui aborde des textes d'élèves comme nous le faisons ici se place dans une posture intermédiaire : lorsqu'il inventorie les marques linguistiques choisies par les élèves pour résoudre les problèmes référentiels posés par la présence d'éléments anaphoriques sans antécédent, il limite sans doute la part des calculs inférentiels par rapport à une situation ordinaire de lecture et ne tolère pas la part d'implicite qu'il apprécierait au contraire dans la lecture d'un texte littéraire.…”
Section: Discussionunclassified
“…Ce n'est pas notre projet ici, mais on peut noter pour illustrer les origines et les évolutions du champ que les premières recherches en didactique de la production d'écrit se sont intéressées tout naturellement aux caractéristiques des textes produits par les élèves, afin de clarifier le décalage entre les attentes explicites ou implicites des exercices scolaires de rédaction et les performances réalisées ou réalisables (pour le secondaire : Halté, 1981 ;Masseron, 1981. Pour le primaire : Garcia-Debanc et Mas, 1989).…”
Section: Un Facteur De Dynamique Interne : Le Caractère Pluridimensiounclassified
“…On peut alors ajouter, à la suite de Clairelise Bonnnet (1994), une version conforme à la norme graphique mais respectant les choix de ponctuation et de typographie des élèves, comme ici : Pour rendre compte à la fois des choix graphiques de l'élève et des annotations du professeur, la version iconique ne suffit pas : il est nécessaire de décrire les incursions d'une voix autre dans le texte initial et de délimiter les portions de texte concernées, généralement limitées à un mot ou un syntagme comme l'avait déjà noté C. Masseron (1989 D'une lecture moins fluide, cette version partielle à deux voix rend compte de la perception qu'a un professeur d'un texte d'élève quand il le découvre en le corrigeant pas à pas. De « maladroite » pour le professeur, la fin devient pathétique lorsqu'on la découvre sans ses scories.…”
Section: 2 Les Corpus éCritsunclassified