“…Si la situation satisfait a priori chasseurs et gestionnaires d'espaces protégés, elle soulève différents problèmes relatifs à la régulation de leurs effectifs. L'augmentation des dégâts agricoles et du montant de leur indemnisation à la charge des chasseurs 1 , renforcée par la récente extension, même partielle, de ces mesures aux sylviculteurs (Charlez, 2008), engendre une multiplication des conflits entre gestionnaires de la faune, agriculteurs et sylviculteurs (Bages et Nevers, 1982). Ces derniers, grâce à leurs actions de mise en valeur des milieux (Arnould et Glon, 2005) peuvent être considérés comme des producteurs de gibier (Bages et Nevers, op.…”